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La presbytie

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Un oeil nouveau : réparer les défauts de la vue

SOMMAIRE
Défauts de la vue
»
Myopie
» Hypermétropie
» Astigmatisme
» Presbytie
» Cataracte
» Glaucome

Traitements laser
» Excimer
» Lasik
» Femtoseconde
» Yag

Implants
»
Intra-oculaires
» Opérer la cataracte

Techniques
»
La chirurgie
» L'orthokératologie
»
Le sur-mesure

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La presbytie entraîne une perte de l'accomodation, c'est-à-dire de la capacité de l'œil à passer d'une vision de près à une vision de loin.

La presbytie est certainement le marché d'avenir pour la chirurgie réfractive. Rien qu'en France, 700 000 personnes sont concernées, et ce chiffre ne devrait qu'augmenter avec le vieillissement de la population. Car ce trouble apparaît généralement après 40 ans : le cristallin perd peu à peu son élasticité, et à une diminution progressive de la contraction des muscles ciliaires, rattachés à ce dernier.

On ne connaît pas exactement les causes de cette déficience. Elle pourrait être due à une fatigue des muscles ciliaires qui n'étirent plus assez le cristallin, ou à un grossissement du cristallin lui-même, entraînant une diminution de la tension des muscles ciliaires. Les presbytes en sont généralement réduits à porter des verres "progressifs".

Traitements
Il existe deux méthodes principales pour traiter la presbytie. La première dite "monovision" consiste à dédier un œil à la vision de près et un autre à la vision de loin. Dans ce cas, on peut envisager la pose d'implants intra-oculaires ou le Lasik. La deuxième utilise la multifocalité, dans laquelle chaque œil peut accomoder à la fois la vision de près et de loin. Enfin, il est possible de combiner les deux méthodes.

Aux Etats-Unis, de nouvelles techniques sont en cours d'évaluation. Certains chirurgiens essayent par exemple d'allonger le cristallin en insérant des implants qui étirent les muscles ciliaires. Autre possibilité : inciser le cristallin pour qu'il se remette en avant et tire à nouveau sur les muscles. Même si elle a déjà été validée, cette opération est douloureuse et le retour à la normale prend plusieurs semaines. De plus, les mécanismes d'accommodation restent mal connus et les résultats sont donc incertains.
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