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La technique dernier cri est le laser femtoseconde, qui émet
des impulsions ultra-brèves (une femtoseconde, soit 10 puissance moins 15 seconde). L'énergie
très concentrée aboutit à une vaporisation du tissu, sans echauffement.
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Contrairement au lasik, il ne fait appel à aucune lame pour découper
l'il : il n'y a donc quasiment aucun risque. Extrêmement sophistiqué, le laser
est piloté par informatique.
Autres avantages : une diminution des effets secondaires (halos, sécheresse oculaire),
meilleure qualité de vision (on ne note pas d'astigmatisme induit par exemple),
et une plus grande précision. De plus, comme la cornée est moins touchée, l'opération
offre une meilleure stabilité dans le temps.
Le laser femtoseconde permet en outre de traiter des myopies réfractaires au Lasik.
Ceux dont la cornée est trop fine, trop petite, trop cambrée ou trop plate, ou
celles qui sont supérieures à -10 dioptries. Les hypermétropes, les presbytes
et les astigmates sont aussi concernés.
Enfin, le laser femtoseconde a d'autres applications que le Lasik. Il sert par
exemple à créer des tunnels dans la cornée pour y implanter des anneaux intra-cornéens,
ou de retailler la cornée du donneur avant une greffe. |
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