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Blini suit ses résultats financiers en temps réel
En 1997, le fabricant décide de refondre son système d'information. Objectif affiché : se doter d'une solution de gestion homogène couplée à un outil d'analyse décisionnel. (Mercredi 9 octobre 2002)
     
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En 1997, Blini se lance dans un projet de refonte complet de son système d'information. Le fabricant français des "spécialités traiteur" du même nom entend alors déployer un progiciel capable de prendre en charge les principales fonctions dont il a besoin en vue de gérer ses activités à tous les étages... et en assurer le suivi au jour le jour. Pourquoi une telle initiative ? Le système précédemment utilisé par Blini se composait d'une myriade d'applications de gestion métier (comptabilité, vente, etc.) basées sur des vocabulaires de description de données différents et communicant entre elles par le bais d'interfaces spécifiques. "Ce qui ne permettait pas de bénéficier d'une méthode de gestion homogène ni de données facilement à jour, reconnaît Eric Levet le PDG de Blini. Un ERP (Enterprise Ressources Planning) nous assurait de corriger en grande partie ces deux difficultés".

Générix en haut de l'affiche
Après un appel d'offres auprès de plusieurs éditeurs d'ERP (dont JD Edwards, SAP et Adonix), Blini porte finalement son choix sur la solution de Générix. Répondant assez précisément au cahier des charges du projet, notamment en termes fonctionnels, ce progiciel séduit notamment le fabricant par ses capacités à mettre en oeuvre des politiques commerciales complexes, liées au développement de réseaux de vente indirecte par le biais de grands distributeurs en particulier. "Générix proposait en outre l'application analytique de Business Objects comme module de génération de statistiques pour le suivi des résultats", ajoute t-on chez Blini.

Egalement partenaire de l'éditeur français, c'est la société de services Sopra qui est retenue pour gérer la maîtrise d'oeuvre du chantier. Après quelques 8 mois de développement, la SSII livre le résultat de son travail. Qu'en est-il de l'architecture en question ? Au centre du système figure le progiciel de Générix et ses différents modules - vente, achat, finance et logistique notamment. Une série de fonctions auxquelles les utilisateurs accèdent au regard de leur profil depuis un logiciel client installé sur leur poste de travail. A cette première interface s'ajoute celle de l'application de Business Objects. Comparée à un "tableur amélioré", cette console autorise les responsables à accéder aux données en fonction de leur univers d'intervention (vente, etc.). Mais également à manipuler ces dernières de manière personnalisée en créant des indicateurs sur mesures. "Je conçois moi même mes tableaux de suivi, commente sur ce point Eric Levet. Ces graphiques me permettent par exemple de comparer au jour le jour et en temps réel l'évolution du chiffre d'affaires annuel de Blini d'une année sur l'autre, et ceci en ayant éventuellement le détail par produits ou par clients."

L'intégration BtoB comme problématique centrale
Une base de données Oracle centralise l'ensemble des données qu'elles proviennent du progiciel de Générix ou du programme de gestion de production déployée parallèlement. "Il s'agit d'une solution développée en spécifique (VB Script) afin de répondre à une problématique bien particulière - autour d'une gestion en flux tendu notamment", complète t-on chez Blini. Dernière élément de l'architecture : un serveur d'intégration BtoB pour réceptionner des données communiquées par les clients dans divers formats. Couplée à Générix via une interface spécifique, elle se compose principalement d'une messagerie associée à la technologie de transformation d'Influe. Cette brique aurait constitué la principale difficulté technique du projet, les acteurs de la grande distribution ne s'étant pas mis d'accord sur un vocabulaire de description métier commun.

Lors de la phase de migration - qui a lieu courant 1999 -, Blini opte pour une démarche de type "big bang". "Certes, nous avions mis en place des formations pour préparer les utilisateurs à appréhender les nouveaux outils. Cependant, une période de 3 à 4 mois aura été nécessaire au personnel pour s'adapter au nouveau produit, raconte Eric Levet, avant de conclure : un tel projet pour être mené à bien implique une volonté réelle de la direction, sans compter sa capacité à comprendre les enjeux humains engendrés par de tels changements."
[Antoine Crochet Damais, JDNet]
 
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