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IL Y A 5 ANS
09/05/2007
Il y a 5 ans : Néolane levait 2 millions d'euros
Nouvel arrivant sur le marché de la communication multicanal, Néolane réussissait, début mai 2002, à convaincre le fonds Auriga Partners d'investir 2 millions d'euros dans sa stratégie de développement française. "Tout est parti d'une demande de Fimatex [le courtier en ligne du groupe Société Générale, ndlr], qui n'était pas satisfaite des outils de communication dont elle disposait", expliquait Stéphane Dietrich, directeur général de Néolane. "Nous avons donc développé pour eux un logiciel capable de s'interfacer avec leurs bases de données, d'automatiser et de cibler complètement l'envoi des mails, des fax et de SMS". Pour Néolane, l'objectif de cette première levée de fonds était de se donner les moyens de lancer une véritable campagne commerciale et de poursuivre l'optimisation de son logiciel. Créée en juin 2001, la société, alors déficitaire, avait réalisé 250 000 euros de chiffre d'affaires depuis sa création. Les différentes offres de Néolane s'intégraient dans la plupart des environnements : Sun Solaris, toutes les versions de Windows depuis Win98 (client ou serveur), ainsi qu'avec les principales distributions professionnelles de Linux. Quid des bases de données ? "Notre offre est compatible en natif avec Oracle, SQL Server, Sybase et PostgreSQL. On peut aussi les intégrer à une base via OBDC". Néolane n'était alors pas seul sur son marché. Il devait affronter la concurrence des logiciels de CRM du type PeopleSoft ou Oracle qui disposaient tous d'un module de communication. Il devait aussi compter sur ses concurrents frontaux, comme Kana ou MessageMedia. Stéphane Dietrich comptait également capitaliser sur la maturité de son logiciel : "Quelques-uns de nos clients, parmi lesquels figurent Fimatex, Banque Directe, TravelPrice et Publicis Technologies, ont tenté de mettre en place une plate-forme de communication sur la base de PeopleSoft ou de Kana. Mais ils ont vite abandonné parce que les fonctionnalités étaient sans réelle valeur ajoutée ou parce que l'ergonomie du logiciel était mauvaise. Nous pensons arriver au bon moment pour proposer un logiciel vraiment opérationnel".
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