A lire ailleurs
07/09/2007
La revue de presse en ligne
» IvanAnywhere : le salarié monté sur roues et porte-manteau. Ivan Bowman est développeur. Comme ses collègues, il travaille pour iAnywhere Solutions, un éditeur de logiciels. Ivan écrit des lignes de code, échanges des notes avec les autres développeurs du bureau, assiste à des réunions et à l'occasion traine dans la cuisine ou près de la machine à café. A priori rien ne le distingue des autres salariés de l'entreprise. Rien si ce n'est qu'Ivan serait incapable de boire du café ou d'engloutir un sandwich avant de rejoindre son poste de travail. Il dispose pourtant bien d'une bouche et de mains, assure The Record. Mais comme le reste de son corps, elles sont à plus de 1350 kilomètres des bureaux de iAnywhere. Un handicap comblé grâce à un robot, baptisé IvanAnywhere, par le biais duquel il peut interagir malgré la distance. Le robot est assez rudimentaire avec son porte manteau monté sur roulettes et son équipement composé de haut-parleurs, d'une caméra et d'un écran tactile. L'écran retransmet l'image d'Ivan Bowman dans le salon de son appartement écossais. Au bout de trois mois de présence, l'avatar robotisé d'Ivan serait considéré comme un salarié comme les autres. Lorsque son employeur souhaite s'entretenir avec lui, il lui suffit de faire entrer IvanAnywhere dans son bureau. L'idée de recourir à un avatar robotisé est née de sa frustration à ne pouvoir assister aux discussions uniquement que par le biais d'un téléphone et de ne rien voir de ce qu'écrivaient ses collègues au tableau. Les seules craintes pour Ivan désormais : être à court de batterie ou perdre une roue. Au rythme où vont les choses, conclut l'article, iAnywhere ressemblera plus à un épisode de Futurama qu'à un éditeur de logiciel. [Lire] » Nouvelles technologies ? Descendez de mon taxi ! Ils l'avaient annoncé, ils l'ont fait. Les chauffeurs de taxi ont débrayé mercredi afin de protester contre le projet de la ville de New-York de faire équiper l'ensemble des véhicules de GPS et d'appareils de lecture de cartes bancaires. Le New York Taxi Workers Alliance (NYTWA), le syndicat regroupant 8.400 membres avait donc appelé les chauffeurs à couper le contact en signe de protestation. Selon le maire de la ville, Michael Bloomberg, l'action n'aurait eu qu'un impact limité, rapporte Computerworld. Autre son de cloche du côté des encartés qui revendiquent au contraire le succès de l'opération. Pour Bloomberg, le nombre de taxis à l'aéroport international Kenney ce jour de débrayage n'aurait été que de 14% inférieur à la normale. Succès ou non de la grève, les chauffeurs ont jusqu'à février pour s'équiper. Mais ces derniers s'élèvent contre la réglementation, arguant d'une intrusion des employeurs pour contrôler leurs déplacements. Ils reprochent aussi aux lecteurs de carte bancaire de pénaliser leurs revenus de 5%. Le maire de New-York refuse d'engager des discussions avec le syndicat, rappelant que la ville a accordé des aides aux chauffeurs en 2004 et 2005 afin qu'ils puissent justement s'équiper de ces technologies. [Lire] » L'Open Source a son sitcom. En vérité plus à écouter ailleurs qu'à ne lire ailleurs. The Register s'est en effet prêté à l'exercice du podcast et a lancé le premier épisode d'une émission audio intitulée Open Season. Le style de la série : une heure de discussion au ton hilare consacrée à l'Open Source. Deux invités, et gais lurons, pour ce premier épisode : Matt Asay d'Alfresco et Dave Rosenberg de Mulesource. Une heure, tout juste assez pour aborder autant de thèmes dans une ambiance de franche bonne-humeur, et parfois même un peu caustique, notamment lorsqu'il est question de Microsoft. Les invités reviennent en effet sur les tentatives de la firme de Redmond de virer à l'Open Source, sur le Web 2.0 copieusement brocardé en raison de l'inutilité de la majorité de ses applications, sur Oracle et l'érotisme, ou encore sur les schismes de l'Open Source. Toujours sous le prisme du libre, sont aussi traités Google, loin d'être caressé dans le sens du poil, SugarCRM, l'entrée en bourse de MySQL, XenSource, VMware, et cætera. [Lire]
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