La revue de presse en ligne

» Un portable à 54 millions de dollars. Perdre ou se faire dérober son ordinateur portable n'a rien de plaisant, moins encore probablement lorsque celui-ci est confié aux bons soins d'un réparateur. Raelyn Campbell entend donc bien obtenir réparation pour ce préjudice. Après avoir déposé son ordinateur auprès d'un magasin de l'enseigne américaine Best Buy où il a disparu, elle a décidé de porter plainte pour négligence. Raelyn Campbell, relate StarTribune.com, exige toutefois une compensation de pas moins de 54 millions de dollars. Un montant qui doit couvrir le remplacement de son portable estimé à 1.100 dollars, sa garantie et les dépenses liées à la protection contre le vol d'identité. En effet l'ordinateur de cette cliente de Best Buy, comme pour nombre de possesseur de portable, renfermait des données personnelles. Il est bien entendu inenvisageable pour le magasin de consentir à un tel dédommagement. Ce dernier a d'ores et déjà versé à la plaignante 1.110 dollars, ainsi qu'un bon d'achat d'une valeur de 500 dollars. Mais Raelyn Campbell n'a semble-t-il guère apprécié le manque de franchise du service d'assistance de Best Buy qui durant trois mois a présenté divers scénarios avant de finalement lui avouer que son ordinateur avait bel et bien été perdu. Raelyn Campbell n'espère pas devenir millionnaire et explique avoir décidé de donner à ses exigences un tel prix dans le seul but d'attirer l'attention sur son dossier. Peut-être aura-t-elle également trouvé son inspiration dans la plainte d'un juge de l'état de Washington qui avait exigé de son blanchisseur la même somme après que celui-ci ait égaré deux de ses pantalons. [Lire]

» Régulation unilatérale du trafic Web. Le FAI Comcast en a assez de voir une bonne part de sa bande passante, qu'il commercialise pourtant à une clientèle, partir en téléchargement de vidéos et de fichiers musicaux. Il a donc décidé de ralentir volontairement certains flux sur son réseau, rapporte le Washingtonpost. Une décision qui relance la controverse autour du pouvoir de contrôle des opérateurs de réseau sur Internet. Comcast justifie sa décision par la volonté de fluidifier le trafic sur ses infrastructures, trafic directement perturbé par le partage de fichiers vidéo et musicaux entre ses abonnés. Pour certaines associations de consommateurs et des compagnies du Web, il n'est clairement pas du ressort des FAI de décider unilatéralement de bloquer ou ralentir l'accès au Web des utilisateurs. La Federal Communications Commission a entamé une enquête suite aux plaintes de l'association Free Press et du fournisseur de contenus vidéo Vuze, pour qui Comcast abuse de son contrôle sur les réseaux pour influer sur la concurrence dans le domaine de la vidéo. La législation américaine si elle interdit le blocage d'applications, reste ouverte à diverses interprétations. Un prochain texte devrait venir la préciser afin d'interdire à l'avenir toute régulation préjudiciable aux droits des utilisateurs er permettre à la prochaine génération d'innovateurs d'Internet de bénéficier des mêmes opportunités que leurs prédécesseurs : Yahoo, Google, Netscape, ... Pour l'avocat de Free Press, avec ces restrictions, Comcast essaye simplement de protéger et favoriser ses propres services de télévision et de vidéo à la demande. [Lire]