4 start-up françaises qui boostent la productivité de Slack Lydia pour s’échanger de l’argent entre collègues

Vous connaissez peut-être Lydia, un service de paiement mobile qui facilite l'échange d'argent entre particuliers ? Ce service, conçu par la start-up éponyme, a été intégré à Slack. Pour y avoir accès via ce canal, il suffit d'inviter le bot Lydia for Slack dans un "channel" et de le mentionner dans la conversation pour que des collègues puissent régler la note du restaurant du midi ou contribuer à un pot de départ.

Paiement par carte bancaire ou virement

Les personnes qui utilisent l'application Lydia reçoivent une notification pour taper leur code de sécurité et valider le paiement. Celles qui ne disposent pas de l'app reçoivent un lien vers une page web sur laquelle ils peuvent saisir leurs numéros de carte (pour effectuer un paiement) ou renseigner leur IBAN (pour recevoir un virement).

Les transactions Lydia s'immiscent dans les "channels" Slack.  © Capture Lydia

En version bêta privée, le bot est actuellement utilisé au sein d'une cinquantaine sociétés, principalement dans secteur high-tech. "Les premiers retours sont enthousiastes, se réjouit Cyril Chiche, président et co-fondateur de Lydia. Le mode conversationnel est idéal pour ce type de transaction monétaire."

"Un peu d'intelligence artificielle pour savoir qui doit rembourser qui" (Cyril Chiche - Lydia)

Autant une application se doit d'être la plus intuitive et la plus élégante possible, autant l'interface d'un bot "doit être quasiment invisible et faire fi de toute contrainte technique. Avec toutefois, dans notre cas, un peu d'intelligence artificielle et d'analyse syntaxique derrière pour savoir qui doit rembourser qui", ajoute Cyril Chiche.

Un niveau de sécurité maintenu

Lydia compte sur l'effet de viralité de Slack pour faire connaître son service. "Il suffit qu'une personne installe le bot pour qu'il parle à tout le monde. C'est plus facile que faire télécharger l'appli à 300 utilisateurs", poursuit Cyril Chiche.

Quant à la sécurité, "elle n'est pas dégradée, nous offrons le même niveau de sécurisation dans les échanges. Les personnes qui n'ont pas l'application sont identifiées par Slack", précise-t-on chez Lydia. Après Slack, la start-up compte bien s'orienter vers d'autres messageries de type Facebook Messenger voire passer par les SMS.