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| Toucher aux différents métiers, et en avoir envie ! |
| Elargir le champ d'action, et entamer la longue route qui donne accès à la direction générale.
(05/05/2005) |
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"Un choix personnel", une "posture (...) [, une] appétence personnelle", un "état d'esprit" : nos témoins sont unanimes, le passage de l'intégration -d'outils, systèmes ou réseaux informatiques- aux métiers du conseil n'est pas tant une question de diplôme, au sens où l'évolution est finalement ouverte à tous les intégrateurs, que de désir.
Ce qui ne veut pas dire pour autant que le "passage" soit naturel, car réorienter sa carrière vers le conseil, c'est d'abord acquérir une vision globale de l'entreprise, et notamment se détacher de l'outil informatique (lire à ce sujet les conseils de Vincent Monnet, consultant senior chez Michael Page).
Et certaines qualités sont bien sûr nécessaires : le profil "communiquant" (mais là n'est pas l'essentiel), "curieux", "plutôt extraverti", ce que Marc Petitjean (lire son témoignage) chez Capgemini et Lionel Duchier-Lapeyre (lire son témoignage) chez Unilog résument pas un certain "savoir-être" qui vient se superposer au "savoir-faire" (technique), lequel convient toutefois d'être entretenu.
Car bien qu'une expérience dans l'intégration ne soit pas une condition sine qua none pour devenir consultant en systèmes d'information, elle présente néanmoins beaucoup d'avantages, ne serait-ce que pour s'entendre dire, comme le souligne Marc Petitjean : "on voit qu'il est du métier !".
Et pour "traduire les différents langages" ajoute
Philippe Vallée
(lire son témoignage)
chez Steria.
La curiosité va être déterminante : curiosité des différents métiers de l'entreprise ("la particularité du consultant, c'est son esprit transverse" indique encore Philippe Vallée), curosité des autres ("qualités d'écoute",
"facilité à aller vers l'autre" reviennent dans les témoignages que nous avons recueillis).
| Dans certains cas, le passage par l'intégration est même un choix stratégique |
Dans certains cas, le passage par l'intégration est même un choix stratégique, l'optique conseil étant prise dès le départ : "j'ai préféré commencer par l'ingénierie pour bien comprendre le fonctionnement d'un système d'information avant de donner mon avis" avance ainsi Lionel Duchier-Lapeyre.
Le conseil est-il pourtant un aboutissement ? Non, car tout est question d'envie, car il va falloir " travailler dans un monde incertain qu'on construit progressivement" précise Marc Petitjean. A l'inverse, l'intégration a présenté, pour nos différents témoins, certaines limites. Ainsi de Lionel Duchier-Lapeyre ("j'avais la sensation de m'étioler") qui désormais se sent au contraire "impliqué dans la construction du résultat de la mission".
Tout dépend bien sûr à quelle aune est placée la satisfaction personnelle dans le travail, mais aussi du plan de carrière :
devenir consultant donne la légitimité de collaborer avec la direction générale et de "discuter des vrais problèmes" (Marc Petitjean).
Notre enquête retrace ainsi différents parcours humains en lesquels beaucoup se retrouveront ou se projetteront sans doute.
Qu'elle ne donne pas l'impression, malgré ce que nous venons de dire, que la motivation fait tout : pour ceux qui ne sont pas familiers avec les autres aspects de l'entreprise et avec le mode de fonctionnement du consultant, une série de formations sera nécessaire. |
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