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| Un seul mot d'ordre : rester actif, en toutes circonstances |
| Les témoignages sont unanimes : la période de recherche d'emploi est une des plus actives qui soient. Formation, réseau, colloques, séminaires et autres salons sont au menu, même si l'appétit ne vient pas naturellement.
(10/03/2006) |
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A travers l'ensemble des témoignages recueillis à l'occasion de cette enquête, consacrée aux méthodes d'optimisation de la période de recherche d'emploi, un leitmotiv se dégage clairement : la nécessité de rester actif et de garder - coûte que coûte - un pied dans le monde du travail, même si les circonstances nous en excluent temporairement.
Que les témoignages viennent de nos lecteurs ou de professionnels du recrutement, le message est limpide : la période de chômage doit - curieusement - être le théâtre de nos initiatives les plus appuyées, de nos entreprises - pour certains - les plus inhabituelles.
"Sur leur CV, certains candidats positionnent ces périodes transitoires de la même manière que leurs périodes d'activité. En clair, ils montrent qu'ils ont géré leurs périodes hors mission de la même façon que celles en mission", déclare ainsi Anne Daniel, DRH de Soltim-Proval, société faisant partie du pôle "progiciels & services pour l'assurance de personnes" du Groupe Cegedim (lire son interview).
Christine Jonvaux, consultante à l'APEC, lui emboîte le pas, faisant référence au micro-marché auquel tout candidat aux postes informatiques appartient et qu'il devrait étudier en profondeur et analyser. L'objectif de cette démarche : connaître parfaitement ses entreprises cibles pour mieux leur proposer ses compétences (lire son interview).
"L'essentiel à mes yeux est de ne pas rester sans rien faire. Se former, de façon volontaire, est apprécié des recruteurs. Cela permet de montrer que l'on s'est bougé", ajoute de son côté Joëlle Elliot, responsable communication du pôle formation continue de l'INT (lire son interview).
"Une recherche d'emploi passe en amont par une réactualisation de ses connaissances"
(Sébastien Lebecq) |
Deux de nos lecteurs, "Franck" (nom d'emprunt) et Sébastien Lebecq, abondent dans ce même sens. "J'ai fait en sorte de maintenir mon ancien réseau professionnel, en réalisant notamment des piges, en participant à des colloques et salons, etc. J'ai également suivi une formation, un DESS Compétences Complémentaires en Informatique", déclare Franck, qui a également mis à profit sa double casquette agriculture / informatique (lire son interview).
Quant à Sébastien Lebecq, il a entrepris de passer un diplôme d'ingénieur concepteur en systèmes d'information, au CNAM. "Une recherche d'emploi passe en amont par une réactualisation de ses connaissances et une volonté d'être constamment à la page, afin de pouvoir répondre de façon pertinente aux "énigmes" des recruteurs techniques", note-t-il (lire son interview).
Une multitude de témoignages qui montrent, s'il en était encore besoin, que la période de chômage est bel et bien une phase de pleine activité, la reconnaissance liée au monde professionnel en moins, mais tout autant, voire plus exigeante parfois qu'une période d'activité professionnelle "standard".
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