Ces entreprises pionnières qui transforment leurs investissements IT en performance commerciale

Ces cinq dernières années, les technologies destinées aux entreprises n’ont cessé d’évoluer. La majorité des entreprises de la zone EMEA reconnaissent que l’informatique a acquis une importance commerciale et stratégique.

Résultat : le rôle du DSI a profondément changé. Il est désormais propulsé au sommet de la pyramide décisionnelle, soutenant ainsi la direction quant à ses choix décisifs en termes d’investissements stratégiques.
Cette véritable renaissance du service informatique s’explique par l’essor implacable des nouvelles technologies qui modifient en profondeur la façon dont les entreprises travaillent et communiquent avec leurs clients. C’est ce que, par ailleurs, le cabinet d’études Gartner nomme ‘Nexus of Forces’, c’est-à-dire « la convergence et le renforcement mutuel de quatre tendances interdépendantes qui offrent aux individus une plus grande capacité d’interaction avec les autres et avec leurs données ».
Nous parlons ici de ces tendances qui ont transformé les modes de travail au sein même de l’entreprise, à savoir : le collaboratif, la mobilité, le cloud et le big data.
Aujourd’hui, les dirigeants voient dans ces nouvelles technologies de réelles opportunités d’innovation pour gagner en productivité et en efficacité, mais également une véritable aubaine pour se distinguer sur des marchés hautement concurrentiels.

Trop beau pour être vrai ?

En théorie, les DSI ne peuvent que se réjouir devant l’intérêt soudain des dirigeants pour le cloud. Ils devraient être ravis de voir les directeurs financiers chercher à exploiter le Big Data et les données analytiques afin d’améliorer les processus métier.
Toutefois, à force de se jeter sur la moindre nouveauté technologique, on finit par oublier que celles-ci doivent apporter un maximum de bénéfices et une rentabilité optimale à l’entreprise qui les implémente.
Trop souvent en effet, le résultat final est miné par des infrastructures incapables de soutenir de telles technologies de pointe. Ces nouvelles applications – souvent coûteuses – peuvent, une fois déployées, décevoir les entreprises, puisqu’elles ne parviennent pas à maximiser leur potentiel et donc impacter la rentabilité.
Une récente étude réalisée par le cabinet d’études Loudhouse illustre parfaitement ces problématiques. Elle révèle qu’au cours des 12 derniers mois, plus de 4 applications déployées sur 10 n’ont pas atteint le niveau de performance escompté. Cela démontre bien qu’il existe un fossé entre le degré de performance attendu et ce que permet l’infrastructure IT existante. D’autant plus quand on sait que seuls 6 % des décideurs (7 % en France) ont aujourd’hui conscience qu’une infrastructure insuffisante ou une faible performance réseau peut constituer un frein à l’efficacité des nouvelles innovations technologiques.

En France, 40 % des entreprises tirent déjà leur épingle du jeu

Selon la même étude, 40 % des entreprises françaises savent exploiter ces technologies efficacement et transformer leurs investissements en performance commerciale. Ces sociétés qui ouvrent la voie en matière d’investissement technologique ont été qualifiées, par le cabinet d’études Loudhouse, de « Transformers ».
Pourquoi « Transformers » ? Sans doute parce qu’elles savent reconnaître l’importance d’une infrastructure performante en mesure de s’adapter aux technologies de pointe, plutôt que d’ajouter sans cesse de nouvelles applications à des infrastructures existantes. Non seulement ces entreprises sont plus productives, mais elles obtiennent aussi un retour sur investissement (ROI) plus rapide.
Par ailleurs, lorsqu’elles cherchent à optimiser la valeur de leurs investissements technologiques, ces entreprises ‘transformatrices’ donnent la priorité à la consolidation et aux nouvelles architectures IT, contrairement aux entreprises ‘non-transformatrices’ qui privilégient la maintenance et les opérations en cours.
Les « Transformers » ont pris conscience que l’innovation technologique fait partie intégrante de la performance de leur entreprise. Elles sont donc plus enclines à considérer la technologie comme un moteur d’innovation (66 % contre 40 % pour les entreprises ‘non transformatrices’ de la zone EMEA).
En France, 68 % d’entre elles ont d’ailleurs déjà intégrées cette tendance.

Pourquoi pas vous ?

Il semble impératif que les entreprises comprennent la nécessité de trouver un réel équilibre entre l’investissement engagé pour les nouvelles technologies et le back office, nécessaire à leur soutien. C’est ce juste milieu que semblent bien avoir appréhendé les « Transformers ».
Aujourd’hui, le principal challenge pour les DSI réside dans leur capacité à convaincre !
Ces derniers doivent démontrer à leur Direction que l’informatique a le pouvoir de transformer l’entreprise afin d’obtenir les investissements nécessaires à la construction d’une infrastructure informatique évolutive, à mi-chemin entre innovation et consolidation… au lieu de surcharger une infrastructure IT en souffrance.
Comme les « Transformers », saurez-vous parier sur le bon duo gagnant ?