Les salaires des développeurs par profils : à quoi s'attendre en 2016

Les salaires des développeurs par profils : à quoi s'attendre en 2016 L'étude 2015 du cabinet Robert Half vient de paraître. Elle fournit notamment les dernières tendances des salaires pour les ingénieurs de développement et directeurs de R&D.

Le cabinet de recrutement Robert Half vient de publier son étude de rémunération 2015. Une partie est dédiée aux profils métiers d'études et développement (voir le tableau ci-dessous). De responsable de recherche et développement à ingénieur de développement en passant par architecte logiciel, les salaires des principaux métiers de la R&D pour Paris et Ile-de-France y sont passés au crible.

Les développeurs : des hausses de salaire souvent supérieures à 4%

L'étude de Robert Half fait apparaître une tendance lourde : les profils de la R&D enregistrent pour la plupart les hausses de salaire les plus fortes de tous les métiers de l'informatique (souvent au-delà de +4%). Et, au sein de ces profils, ce sont les ingénieurs en développement PHP, Java/J2EE, C++ et .Net et les ingénieurs en développement mobile qui, toujours selon Robert Half, pourraient prétendre aux progressions les plus notables. Les premiers enregistrent cependant des salaires brut annuels nettement supérieurs aux seconds, avec à clé un différentiel annuel de 1 à 6 000 euros.

Tableau tiré de l'étude de rémunération 2015 du cabinet de recrutement Robert Half. © Robert Half

Méthodologie : l'étude de rémunération de Robert Half repose sur les données glanées par le cabinet lors de ses milliers de missions de recrutement annuelles, mais aussi sur des enquêtes réalisées par un institut de sondage indépendant auprès de 200 directeurs ou responsables des ressources humaines (DRH) et de 200 directeurs ou responsables administratifs et financiers (DAF), ainsi que sur une analyse des tendances du recrutement en France par secteur. Les échelles salariales présentées par le document sont des montants fixes bruts moyens observés à Paris et en Ile-de-France. Les bonus, primes, participations, intéressements et avantages ne sont donc pas pris en compte.