Rachida Dati "appelle" sa "famille politique" LR à participer à une coalition

Rachida Dati "appelle" sa "famille politique" LR à participer à une coalition La ministre de la Cuture, transfuge venue des Républicains, a interpellé ses anciens collègues pour les sommer d'accepter un accord avec le camp présidentiel.

Toujours en quête d'une coalition majoritaire, le camp présidentiel poursuit ses appels du pied à la droite républicaine. Alors que Laurent Wauquiez n'a de cesse de répéter le refus des Républicains (canal historique) d'intégrer un gouvernement de coalition, les macronistes n'abandonnent pas la partie. Ce mercredi, c'est au tour de Rachida Dati de plaider l'union auprès de ses ex-camarades. La ministre de la Culture, qui a faussé compagnie aux LR en janvier pour intégrer le gouvernement d'Emmanuel Macron, exhorte son ancien parti à suivre "la voie de la responsabilité".

"Aujourd'hui, j'en appelle aux femmes et aux hommes d'État de ma famille politique à participer à cette coalition", a-t-elle lancé sur France Inter. Une coalition, voulue par Emmanuel Macron, qui pourrait aller "jusqu'aux socio-démocrates", rappelle Rachida Dati.

Dati prête à garder son ministère

"La gauche, aujourd'hui, elle est prisonnière de son aile sectaire. Elle a décidé de ne pas être utile au pays", a déploré la ministre de la Culture, alors que tous les partis du Nouveau Front Populaire ont décidé de clore les discussions avec Emmanuel Macron. Comme le président, Rachida Dati a écarté l'option d'un gouvernement issu du NFP, affirmant que la gauche était "largement minoritaire dans notre pays". 

L'arrivée de la maire du 7e arrondissement de Paris au gouvernement avait été la grande surprise du remaniement de janvier : depuis 2017, Rachida Dati n'épargnait pourtant pas Emmanuel Macron de ses critiques. A présent, l'ancienne LR se dit disposée à rester en poste dans un hypothétique gouvernement de coalition avec la droite : "Je considère que si on peut être utile à la France, je ne vais quand même pas dire non. Mais c'est la décision du Président de la République."