Un processeur double cœur Intel Atom avec Wi-Fi intégré pour 2015

Un processeur double cœur Intel Atom avec Wi-Fi intégré pour 2015 Le fondeur travaille sur un nouveau modèle de processeur pour tablettes et smartphones embarquant des capacités Wi-Fi. Des processeurs à ultra basse consommation sont également dans les cartons.

A l'occasion de la grand messe de l'International Solid-State Circuits Conference qui se tient du 19 au 23 février à Los Angeles, Intel lève le voile sur plusieurs développements de nouveaux produits. Parmi eux, on trouve notamment une nouvelle génération de processeurs à double cœur Intel Atom, baptisés Rosepoint, dont l'innovation principale sera d'intégrer le support des connexions aux réseaux sans-fil de type Wi-Fi mais aussi 3G et 4G. L'avantage de cette puce System On a Chip gravée en 32 nanomètres ? Réduire le nombre des composants utilisés en particulier dans les terminaux mobiles de type smartphones et tablettes tactiles, et in fine d'en réduire la taille et le poids.
 

Les travaux de R&D sur cette nouvelle génération de puces Atom tirent parti du rachat en 2010 pour 1,4 milliard de dollars de la division sans-fil d'Infineon Technologies. Intel prévoit de commercialiser cette nouvelle génération de processeurs Wi-Fi "dans le milieu de la décennie", soit aux alentours de 2015. Mais, il se pourrait qu'Intel accélère leur mise sur le marché, dans un contexte où Qualcomm a commencé à livrer ses premières puces S4 sous architecture ARM intégrant le Wi-Fi et supportant des connexions 3G et 4G (mais aussi capables de faire tourner Windows 8).


Après avoir expérimenté l'année dernière l'alimentation électrique solaire pour un processeur couplé à une mémoire vive Hybrid Memory Cube de Micron, Intel poursuit également ses efforts sur la conception de processeurs de moins en moins énergivores. De la taille d'un timbre, le processeur NTV (Near-Threshold Voltage), qui a également été dévoilé lors de la conférence, a pour principale caractéristique de fonctionner à des niveaux de voltage extrêmement faibles (de l'ordre de 280 millivolts) pour une vitesse de 3 Mhz jusqu'à 1,2 volt pour 1 Ghz. Le couplage de la technique d'alimentation par énergie solaire à des processeurs à très faible consommation ne devrait en revanche pas connaître de débouchés commerciaux avant de nombreuses années.