Top 250 des éditeurs : la croissance du secteur ne s'essouffle pas

Top 250 des éditeurs : la croissance du secteur ne s'essouffle pas Le secteur de l'édition logicielle hexagonale est en pleine forme : son chiffre d'affaires affiche une nouvelle fois une croissance annuelle à 2 chiffres, et les intentions d'embauche sont en hausse.

Syntec Numérique et EY ont levé le voile, comme chaque année, sur leur "Top 250 des éditeurs de logiciels". Contrairement à ce que laisse croire son nom, cette étude d'envergure a classé le chiffre d'affaires réalisé dans l'édition de 384 acteurs français.

Ce panorama révèle une fois de plus un secteur très dynamique, affichant une nouvelle fois une croissance à 2 chiffres : +15% entre 2014 et 2015, pour atteindre 12,4 milliards d'euros. La hausse avait été encore plus marquée l'année précédente (+17%).

Un secteur très concentré

Le SaaS pèse de plus en plus

Même si l'étude note que "tous les éditeurs, quelle que soit leur taille, contribuent à cette croissance", le secteur reste très concentré. 7% des éditeurs réalisent 70% du chiffre d'affaires, et 43% des éditeurs 2% (ces derniers avec des ventes inférieures en moyenne à 2 millions d'euros). "Plus généralement, la concentration illustre la difficulté à dépasser les 50 millions d'euros de chiffre d'affaires, un seuil étroitement lié au degré d'internationalisation de l'activité", observe le document.

Le SaaS et des services Internet continue d'être des relais de croissance, pesant de plus en plus dans le chiffre d'affaires (25% en 2015 contre 22% en 2014). Autre indicateur à retenir : en moyenne, toutes catégories confondues, 10 % du chiffre d'affaires des sociétés étudiées sont destinés à la R&D (et cela monte à 16% chez les pure-players)

© Syntec et EY

Evidemment, cette croissance s'accompagne de nombreux recrutements. Le secteur a embauché 17 800 nouveaux employés entre 2013 et 2015, soit 14 % de hausse pour atteindre 145 511 en 2015. Et 86 % des éditeurs interrogés veulent augmenter leur effectif cette année. Cette proportion est en encore plus forte que l'année dernière (82 % l'an passé). Cela n'empêche pas les trois quarts des éditeurs (78%) d'exprimer leurs difficultés à recruter certains talents, et notamment les développeurs (deux tiers des profils recherchés).

Les 30 premiers acteurs de l'édition en France © Syntec et EY