NetBeans 6.9 : support de JavaFX 1.3 et d'OSGi

C'est la première version majeure de l'IDE dévoilée par Oracle depuis le rachat de Sun. Pas de surprise. Il est vrai que le développement de cette nouvelle mouture a débuté bien avant la conclusion de l'opération.

Oracle n'hésite pas ériger la version 6.9 de Netbeans comme un signe clair de son implication dans le monde Java, et les projets Open Source issus du rachat de Sun Microsystems en début d'année. Il convient néanmoins de pondérer cette annonce : le développement de la nouvelle version de l'environnement de développement Java a en effet débuté bien avant la conclusion de l'opération. Elle est donc à mettre en grande partie au crédit de Sun.

Disponible en téléchargement depuis le 16 juin, Netbeans 6.9 introduit un éditeur visuel et un outil de mise en page pour créer des applications Internet riches (RIA) en JavaFX. Objectif : faciliter le développement, le débogage et la refactorisation des RIA, ainsi que la gestion de JBI (Binding Components) vers leurs sources de données. Netbeans prend en charge la version 1.3 de JavaFX.

L'IDE s'ouvre à des frameworks et langages de développement tiers

Parmi les autres évolutions retenant l'attention, on note l'interopérabilité avec l'infrastructure OSGi. NetBeans 6.9 permet d'exploiter le framework, par le biais des outils de build Maven et Felix, pour créer des archives de déploiement. OSGi formalise le processus d'administration d'une application (gestion des déploiements et des mises à jour).

Oracle améliore également l'édition du code source Java, ainsi que le support de J2EE 6 : la prise en charge des JCDI (Contexts and Dependency Injection) est notamment optimisée. Côté framworks de développement, l'IDE supporte Spring 3.0, ainsi que le framework PHP Zend Framework qui fait son entrée dans l'environnement. Le formatage et la complétion de code PHP est par ailleurs améliorée.

Mais, NetBeans 6.9 ne s'arrête pas là. Il supporte la version 3 de Ruby on Rails, et introduit le support de Groovy and Grails. Avec cette édition, Oracle ouvre donc plus largement son outil sur des frameworks et langages tiers.

La gestion des langages Web (notamment CSS, avec l'auto-complétion CSS/HTML, JavaScript et AJAX) est également optimisée. Enfin, plusieurs nouveautés concernent la gestion de bases de données : la complétion SQL, une meilleure gestion des historiques SQL et des lectures et écritures.