Pour les French Days de printemps, sur quoi misent les e-commerçants ?

Pour les French Days de printemps, sur quoi misent les e-commerçants ? Une semaine après la réouverture des commerces physiques, la nouvelle édition des French Days débute ce 27 mai jusqu'au 2 juin, sous le signe des promotions et de quelques nouveautés…

Comme un air de déjà-vu. Les French Days de printemps, qui se déroulent du 27 mai au 2 juin, s'inscrivent une nouvelle fois dans la dynamique du déconfinement, avec la volonté de mettre en avant les enseignes et produits français. Car la crise sanitaire a accéléré l'attrait des clients pour une consommation plus locale. Selon une étude Kantar pour le comparateur de prix idealo réalisée au mois de février, plus d'un e-acheteur français sur deux déclare que le fait qu'un produit soit proposé par une enseigne française joue un rôle déterminant dans sa décision d'achat. "Contrairement aux idées reçues, le fait d'acheter auprès d'une enseigne française ne coûte pas forcément plus cher. Selon nos chiffres, 60% des meilleurs prix sont proposés par des enseignes françaises", explique Typhaine Le Brigant, country manager France chez idealo. Initialement lancés par Showroomprivé, Cdiscount, Rue du Commerce, La Redoute, Boulanger et Fnac Darty, les French Days de printemps ont été reportés au 27 mai dans le but de mobiliser un maximum de commerces à l'opération. Made in France, économie locale et digitalisation des PME françaises sont les valeurs de ce rendez-vous commercial. 

Nouveautés

Chez Cdiscount, qui réalise 30% de son sourcing en France, la nouveauté de cette édition passera par la mise en avant de marques plus intimistes à l'image de Machouyou (puériculture), Luminarc (vaisselle), Bleu Blanc Ruche (alimentation) et Jeujura (jouets). Au total, entre 500 et 600 top promotions seront proposées aux consommateurs durant six jours et ce, dans toutes les catégories dont l'électroménager ou le mobilier. "Plus d'un Français sur trois navigue sur notre site durant les French Days, c'est donc une priorité pour nous au-delà du chiffre d'affaires, souligne Hugo Larricq, directeur des ventes de Cdiscount. Ces journées à la française sont attendues par les consommateurs à la fois en ligne et en physique". 

Chez Rue du Commerce, cette édition printanière des French Days s'articule autour du plaisir pour soi. A l'approche de l'Euro de football, le site marchand souhaite ainsi revoir à la baisse les prix des télévisions et autres tablettes numériques. Près de 800 offres seront disponibles sur le site (électroménager, mobilité, téléphonie, etc) proposées par 200 marchands sur les 1 500 que compte la galerie marchande Rue du Commerce. A noter, le partenariat de Rue du Commerce avec le club esport français MCES qui sera à l'origine d'offres spécifiques dans l'univers gaming. "En 2020, les French Days ont connu un démarrage plus fort que les soldes mais les résultats restent inférieurs à ceux réalisés pendant le Black Friday. Les attentes des consommateurs au mois de mai ne sont pas les mêmes qu'à la fin de l'année", indique Olivier Gensburger, président de Rue du Commerce. 

"Sans les petits commerces, nous n'existons pas non plus", serine Aurélie Bouvart, directrice marketing de Showroomprivé. Le site marchand spécialisé dans la vente privée de produits de grandes marques prend part aux French Days de printemps via l'espace "Atelier français" qui met à l'honneur les start-up de son incubateur. Une manière de valoriser l'entrepreneuriat français. Surtout, Showroomprivé s'allie à Mondial Relay en rejoignant le mouvement citoyen et solidaire "Bouge ton coQ !" pour soutenir les associations œuvrant dans les villages. L'objectif de ce partenariat ? Désenclaver les zones rurales et permettre l'ouverture de 2 000 nouvelles épiceries participatives.

Comme pour toutes les éditions des French Days, les six leaders de l'opération proposent aux enseignes, physiques et digitales exerçant en France qui le souhaitent de rejoindre le mouvement en s'inscrivant sur le site https://www.rejoindrelesfrenchdays.com. Chaque commerçant animera ces journées de façon indépendante, en fonction de ses activités.