ValueClick échappe à une importante condamnation pour spam

Un juge californien a débouté lundi 4 mai le fournisseur d'accès américain Hypertouch de sa demande de condamnation pour spam et publicité mensongère de ValueClick et de sa filiale PrimaryAds. Hypertouch accusait ValueClick et sa filiale d'avoir envoyé quelque 45 000 e-mails trompeurs à ses abonnés, notamment en ayant eu recours à de la collecte sauvage d'adresses. Les avocats du FAI réclamaient 45 millions de dollars de dommages et intérêts.

Le juge de la haute cour de Los Angeles, Richard Adler a estimé que la législation antispam américaine (le Can-Spam Act) ne pouvait s'appliquer dans cette affaire puisque aucun des abonnés d'Hypertouch n'avait pu fournir les e-mails incriminés. Les avocats du FAI n'ont pas encore précisé leur intention ou non de faire appel de cette décision.

Ce n'est pas la première fois que ValueClick est suspecté de pratiques douteuses en matière de marketing direct. En 2008, l'entreprise avait accepté de payer 2,9 millions de dollars pour clore une enquête de la Commission fédérale américaine du commerce (FTC). L'enquête portait sur les outils de renvoi de trafic, notamment l'e-mailing, vers des sites promettant abusivement des cadeaux aux internautes.