5 conseils pour doper le taux d'ouverture de ses e-mails 5. Maintenir une bonne délivrabilité

exemple de spam
Exemple de spam © DR

Avec le développement du spam, les fournisseurs d'accès et les éditeurs de Webmails ont mis en place une batterie de mesures de sécurité. Résultat : certaines newsletters, même sollicitées par les internautes peuvent être bloquées ou filtrées, ce qui empêche les internautes d'y accéder. Quelques règles simples peuvent cependant éviter aux annonceurs de voir leurs campagnes blacklistées. 

Le meilleur moyen de ne pas être assimilé à un spammeur consiste à éviter d'employer leurs méthodes. Il est donc parfois nécessaire de penser en spammeur pour agir ensuite de manière totalement différente, ce qui permet éviter quelques écueils pourtant tentants pour tout annonceur. Certains mots galvaudés par les spammeurs sont par exemple à proscrire car ils peuvent influencer le classement d'un e-mail en spam. Il s'agit notamment de termes très, voir trop commerciaux, comme "gratuit", ou "cadeau". 

Le choix d'un routeur d'e-mail ou d'une application de routage constitue un facteur important de la délivrabilité des campagnes. Pour les bases inférieures à 20.000 contacts, une application de routage peut suffire. Au-delà, le recours aux services d'un prestataire devient nécessaire, principalement parce que les quantités d'e-mails qu'envoie un annonceur sont étudiées par les FAI et les webmails. 

Avant de choisir un prestataire, il est préférable de s'assurer que ce dernier entretienne de bons rapports avec les différents FAI et services de messagerie. La réputation des expéditeurs et des prestataires est vérifiée par les FAI, via la notation des adresses IP utilisées pour leurs envois. Il est donc nécessaire de s'assurer que le routeur de son choix n'est pas blacklisté. 

Recourir à un prestataire permet également de profiter d'une palette d'outil permettant de se démarquer des spammeurs. Certains routeurs disposent par exemple de "feedback loops" mis en place avec les éditeurs de webmails et les FAI. Ces dispositifs transforment en désabonnements les messages d'un annonceur classés en spam par les destinataires. D'autres disposent d'accords avec des tiers certificateurs, qui s'assurent que les messages d'un annonceur arrivent bien dans la boîte de réception de leurs destinataires, non dans leur boîte de spams.