Free Mobile a recruté 2,6 millions d'abonnés en moins de trois mois

Free Mobile a recruté 2,6 millions d'abonnés en moins de trois mois Le groupe Iliad a révélé son chiffre d'affaires du 1er trimestre 2012, en hausse de 29%, ainsi que les performances de Free Mobile qui a réalisé un chiffre d'affaires de 97,5 millions d'euros.

Le chiffre d'affaires d'Iliad a connu une croissance très forte lors de ce premier trimestre 2012, en hausse de 29%, pour atteindre 656 millions d'euros, porté par les performances de Free Mobile. Les offres du 4e opérateur mobile ont en effet connu un véritable succès commercial qui s'est traduit par le gain de 2,6 millions d'abonnés mobile au 31 mars 2012. Un recrutement qui se répartit de manière équilibrée sur les deux forfaits et qui est constitué à parts égales, d'abonnés piqués à la concurrence et de nouveaux utilisateurs. L'opérateur mobile pèse donc près de 4% de part de marché, le tout en à peine 80 jours. Une performance qui lui permet d'afficher un chiffre d'affaires trimestriel de 97,5 millions d'euros, soit 86 millions en abonnements, le solde étant composé de la vente de terminaux. 

Les activités "fixe" (ADSL et téléphonie fixe) progressent au premier trimestre de 9,8% à 559,7 millions d'euros. Preuve de cette bonne santé, le groupe revendique avoir représenté plus de 50% des recrutements sur la période grâce à la marque Free, avec 213 000 nouveaux abonnés aux offres Freebox HD (V5) et Freebox Révolution. Un recrutement qui ne s'est pas fait au détriment de l'ARPU (revenu moyen par utilisateur) du Groupe, lequel progresse légèrement par rapport au 4ème trimestre 2011 à 35,6 euros en raison du succès commercial de l'offre Freebox Révolution dont l'ARPU se situe au-dessus de 38 euros.

La présence de Free sur le secteur du mobile continue d'être critiquée par ses concurrents. Stéphane Richard, PDG d'Orange, s'est confié dans un entretien à BFM Business durant lequel il remet en question la présence de quatre opérateurs de réseau, à moyen terme. '' Est-il acceptable et inévitable, aujourd'hui, de considérer qu'il faut quatre réseaux de téléphonie mobile sur un pays comme la France ? Un sujet, selon moi, est à l'ordre du jour : la mutualisation des réseaux, c'est-à-dire les accords entre opérateurs qui permettent d'économiser sur les investissements dans les réseaux", a-t-il ainsi déclaré, ajoutant qu'il n'excluait pas une vague de consolidation à moyen terme, pour retrouver l'équilibre originel, lorsque le marché comptait trois licences et des opérateurs virtuels.