Extraits : "Menace sur nos libertés", le manuel d'insurrection de Julian Assange Google, auxiliaire de justice du gouvernement américain ?

"Google fait de la lèche au gouvernement américain dans l'enquête du jury d'accusation sur WikiLeaks quand celui-ci requiert des données par injonction – pas une injonction normale, un genre d'injonction des services secrets. On sait qu'en 2011 Twitter avait reçu un certain nombre d'injonctions de la part du même jury d'accusation, mais Twitter s'est battu pour pouvoir avertir les personnes dont les comptes étaient concernés [...].

"Tout se trouve aux États-Unis"

Je n'ai pas de compte Twitter, alors je n'ai rien reçu, mais mon nom et celui de Bradley Manning (le soldat qui a fourni à fourni à WikiLeaks les télégrammes du Département d'Etat américain, ndlr) figuraient sur toutes les injonctions parmi les informations requises. [...] Google a reçu une injonction aussi, mais ils ne se sont pas battus pour pouvoir en informer le public.

[...]

Il y a Facebook, qui est complètement centralisé. Twitter est complètement centralisé. Google est complètement centralisé. Tout se trouve aux États-Unis ; tout est à la merci de celui qui contrôle la force de coercition. Exactement comme la censure qui a commencé lorsque WikiLeaks a publié Cablegate et qu'Amazon a supprimé notre site de ses serveurs".