Quora, le service de questions-réponses star du buzz

Ce service de questions-réponses basé sur Facebook et Twitter fait l'objet d'un buzz qui rappelle celui de Twitter à ses débuts.

Quora sera-t-elle la nouvelle start-up à la mode en 2011 ? C'est en tout cas ce que laisse penser le buzz orchestré autour de cette jeune entreprise, lancé par un ancien camarade de classe et collègue du fondateur de Facebook, Mark Zuckerberg. Utilisant un système d'invitations privées sur Twitter comme levier de recrutement, la start-up serait sur le point d'atteindre la barre du million d'utilisateurs. 

L'entreprise, créée en 2009, propose un service de questions-réponses avec pour objectif de bâtir une base de connaissances. Les utilisateurs du service peuvent signaler leurs centres d'intérêts en s'abonnant à des thématiques, à des questions ou réponses, voir aux productions d'autres membres. Chaque fois qu'une nouvelle question est posée dans une thématique, qu'une réponse est apportée à une question ou qu'un membre produit un contenu, l'utilisateur est averti.  

Le service a savamment orchestré le buzz autour de lui en envoyant des invitations privées à toutes les personnalités influentes de la Silicon Valley, de Michael Arrington, le fondateur de Techcrunch (qui l'a désigné comme l'un des sites les plus prometteurs pour 2011) à l'ancien dirigeant d'AOL, Steve Case. De quoi donner envie aux early adopters d'obtenir à leur tour une invitation pour entrer dans ce cercle restreint. En limitant la conquête d'utilisateurs, Quora se démarque aussi des autres services similaires par le niveau de qualité des questions, et surtout des réponses qui y sont publiées.  

Quora a enfin reçu le soutien financier du fonds Benchmark Capital (Twitter, Mint.com, Yelp, Zillow, OpenTable, etc.), qui a mené en mars 2010 la première levée de fonds de la start-up, d'un montant de 11 millions de dollars. Encore en phase de démarrage, Quora ne dispose toujours pas de business model. Le site pourrait cependant y intégrer ultérieurement de la publicité. Grâce aux contributions de ses utilisateurs, il dispose déjà d'un bon outil de ciblage : leurs centres d'intérêt.