Publicité mobile : avantages et inconvénients des formats display Les bannières

bannières mobiles réalisées par marvellous pour un industriel français.
Bannières mobiles réalisées par Marvellous pour un industriel français. © Marvellous

Format : bannières

Dimensions maximum : 300x75 pixels selon l'IAB, 480x120 selon la Mobile Marketing Association, soit en général un cinquième de l'écran mobile.

Poids recommandé : 1 à 5 Ko selon l'IAB, jusqu'à 7,5 ko selon la Mobile Marketing Association pour un fichier gif ou gif animé. 

Cliquable

Standard IAB / MMA

Les avantages

Les bannières sont les formats les plus répandus sur mobile - disponibles sur tous les supports, sites et applications - et jouissent déjà de l'entente des acteurs du marché, donc d'une certaine formalisation. Elles sont généralement employées pour générer du trafic vers les applications et sites mobiles, présentant en cela une bonne performance. La cliquabilité de la bannière permet au mobinaute d'être renvoyé vers le site de l'annonceur, un formulaire, ou permet encore d'activer un appel vers un call center.

Le taux de clics moyen est élevé en fonction des supports et des emplacements (en haut, milieu ou bas de page), pouvant atteindre entre 1 et 1,5 % selon les agences Marvellous (Isobar) et Adenyo (ex-SBW). La publicité mobile agit en effet comme une publicité de rebond car souvent l'annonceur communique également sur les autres médias et son message est déjà connu. Le prix est par ailleurs peu élevé en regard de la performance selon Antoine Levêque, directeur France de Marvellous : entre 5 à 8 euros le coût pour mille (CPM).  

Les inconvénients

L'espace de création assez limité, laisse peu de place pour s'exprimer, il faut donc être bref, concis, lisible et attractif. Une bannière dynamique (en gif animé, car le Flash n'est pas utilisable) permet d'utiliser plusieurs écrans (trois maximum) comportant chacun une partie de un message.

Mais les bandeaux servant surtout à générer du trafic, l'expérience avec la marque n'a pas lieu sur le support de diffusion contrairement à ce que permettent les bannières sur PC, et ce d'autant plus qu'il n'y a pas vraiment de place pour des images. Le nombre de couleurs est aussi limité afin de ne pas dégrader la qualité des créations et de respecter les contraintes de poids.

En outre, les terminaux mobiles étant très nombreux et présentant des écrans de tailles très diverses, il faut donc créer un jeu de bandeaux en quatre à sept tailles pour chaque support, explique-t-on chez Marvellous, cela fait finalement beaucoup de formats à développer.

Ainsi, le format est limité et n'a pas vraiment d'avenir selon Antoine Levêque. Seul le ciblage publicitaire devrait pouvoir lui redonner de la valeur, mais c'est une pratique qui ne sera pas formalisée encore cette année.