Info JDN : Lego boycotte à son tour Facebook et les autres réseaux sociaux

Info JDN : Lego boycotte à son tour Facebook et les autres réseaux sociaux La marque de jouets iconiques a annoncé à ses partenaires qu'elle stoppait tous ses investissements médias sur Facebook, Youtube, Snap et cie au moins pour le mois de juillet.

L'appel au boycott de Facebook dans le monde prend de l'ampleur. C'est un nouvel annonceur de poids qui vient de rejoindre ses rangs. L'une des marques de jouets les plus iconiques au monde, Lego, vient d'annoncer à ses partenaires qu'elle stoppait tous ses investissements en paid social dans le monde, à l'exception de la Russie et de la Chine, pour minimum un mois. La marque ne se cantonne donc pas au seul Facebook. Youtube, Pinterest, Twitter et Snap sont également concernés par la coupe. Ce n'est pas la première prise de position de ce genre pour Lego. Le groupe avait décidé de stopper les campagnes marketing concernant les jouets représentant les forces de police, début juin dernier, suite à la montée du scandale des violences policières aux Etats-Unis. 

Pour rappel, le groupe Lego est valorisé près de 7,57 milliards de dollars dans le monde, selon Brand Finance. La marque, qui gère des licences comme Super Mario ou Star Wars,  est un poids lourds sur les réseaux sociaux, avec près de 13 millions de fans sur Facebook et 9,5 millions d'abonnés sur Youtube. Le marché français, où aucun annonceur local n'a pour l'instant rejoint l'appel au boycott, est également concerné par cette coupe.

Ils sont maintenant plus de 200 annonceurs à avoir annoncé suspendre leurs investissements sur Facebook (et parfois d'autres plateformes sociales) pour au moins un mois. Ce mouvement, dont l'intégralité des participants est accessible ici, s'inscrit dans le cadre d'un appel au boycott lancé par deux associations américaines de défense des droits civils sous l'étiquette #stophateforprofit. En cause, "l'incapacité constante de Facebook à adresser de manière efficace la prolifération de la haine au sein de ses plateformes". Sont notamment pointés du doigt la décision de Mark Zuckerberg de ne pas assortir d'avertissements les messages controversés de Donald Trump et le déferlement de messages à caractère haineux suite au mouvement #blacklivesmatter.