La Finance islamique, une approche économique d'actualité
La fin de la spéculation ? Pas encore, mais l'idée fait son chemin et les investisseurs commencent à chercher de nouvelles solutions. La finance islamique est une de ces solutions !
Wall Street et compagnie aux oubliettes ? Place à une nouvelle forme de finance, la finance islamique !
Cette
finance n'est plus exclusivement réservée aux émirats. Elle se propage
aujourd'hui sur les places financières du monde entier. Le volume des
échanges financiers est estimé à pas moins de mille milliards de dollars
actuellement.
La
finance moderne des pays capitalistes montre en effet des limites.
Les
investisseurs n'ont pas oublié l'opacité, la volatilité et la déraison
qui ont perduré durant la crise de 2007. Une partie d'entre-eux se retire à
présent des places autrefois côtoyées pour se tourner vers la finance
islamique.
La finance islamique est fondée sur deux notions majeurs,
en accord avec la Charia : la responsabilité sociale et l'interdiction de
l'intérêt. Les transactions qui ont recours à l'intérêt, à la
spéculation ou hasard sont donc interdites.
Pour
parer à ces interdictions, les investisseurs achètent les biens désirés
par les acheteurs et leur revendent à un prix plus élevés. La
plus-value permet de rémunérer le risque pris par les investisseurs.
Les intérêts sont donc absents mais remplacés par la plus-value.
La
finance islamique repose donc sur du capital disponible en amont. Les
transferts d'argent fictif sont proscrits. La finance islamique
développe des projets concrets. Les investisseurs y voient des
placements plus sûrs en ces temps moroses.