Sans Wi-Fi, pas de révolution digitale de l’éducation

Pour satisfaire les étudiants et les enseignants, les universités doivent impérativement intégrer les technologies, et cela passe notamment par un Wi-Fi de qualité, qui réponde à plusieurs critères.

Dans le contexte de digitalisation de la société, les universités sont pour la plupart convaincues des avantages qu'elles ont à gagner à intégrer les nouvelles technologies. Néanmoins, cette tâche peut s’avérer plus importante que prévu. L'apprentissage numérique, pratique pédagogique qui se développe fortement à l’heure actuelle, optimise efficacement la technologie pour renforcer l'apprentissage d'un étudiant. Elle améliore le processus de retour d’informations par le biais d’évaluations et permet aux étudiants d'apprendre à tout moment en leur proposant une expérience personnalisée. Le Wi-Fi est l’outil qui permet aux enseignants d'adopter cette « salle de classe numérique », en optant pour des innovations technologiques telles que les tableaux blancs intelligents, les outils d'apprentissage collaboratifs ou même des sorties pédagogiques virtuelles.

Le Plan numérique pour l’éducation, lancé en 2015 par le gouvernement français, a marqué le début d’une nouvelle ère pour le secteur en œuvrant pour que enseignants et élèves puissent profiter au maximum des opportunités offertes par le numérique, en termes de formation, de ressources, d’équipement et d’innovation. Le marché des start-up spécialisées dans l’Education tech a suivi la tendance, en se dynamisant depuis quelques mois.

Toutefois, pour que les universités puissent elles aussi déployer les technologies connectées au profit de leurs étudiants et enseignants, elles ont besoin d’un réseau sans fil robuste et adapté. Si ce n’est pas encore le cas pour une bonne partie d’entre elles, il devient nécessaire de se mettre à niveau et d’apporter les changements appropriés.

Voici cinq questions que doivent se poser les universités pour évaluer correctement la qualité de leur réseau Wi-Fi.

Le réseau est-il sécurisé ?

La sécurité est l'une des principales priorités des professionnels de l'éducation. Si l’on en croit l’hypothèse la plus répandue, un réseau protégé par un mot de passe garantirait automatiquement la sécurité ; toutefois, ce n'est pas exactement vrai. Les mots de passe ne sont plus nécessaires pour créer un réseau sécurisé ; en effet, ils peuvent causer des perturbations qui nuisent à la capacité de l’école à bénéficier d’Internet et des technologies en classe. Il est préférable de rechercher un Wi-Fi basé sur un certificat, qui fournira un service fluide sans pour autant avoir besoin d’un mot de passe ni compromettre la sécurité. 

La couverture Wi-Fi est-elle stable et forte sur l’ensemble du campus ?

Il est essentiel pour les étudiants de pouvoir se déplacer sur le campus sans subir de baisse de couverture, et passer d’une classe à l’autre sans devoir se reconnecter. Le réseau doit être en mesure de faire face aux variations de demandes et être capable de gérer les zones à haute densité telles que les zones de rassemblement, les salles de sport ou la cafétéria. La connectivité ne doit pas diminuer lorsque le nombre d'appareils connectés au réseau augmente brusquement, ni ralentir lorsque les utilisateurs sont concentrés dans une zone spécifique de l'école.

Si la solution pour garantir une couverture Wi-Fi optimale était de multiplier les points d’accès (AP), l’idéal serait de choisir le fournisseur offrant le plus d’AP. Cependant, cette stratégie n'assure pas nécessairement la meilleure couverture et elle peut s’avérer coûteuse et pas pratique du tout. Dans le cadre d’un changement de fournisseur en vue d’améliorer l’infrastructure Wi-Fi, il faut avant tout optimiser les points d'accès en fonction de la façon dont ils seront utilisés. Un fournisseur qualifié saura comment effectuer un véritable audit sur site pour identifier avec précision où les AP sont indispensables pour assurer une connectivité haute vitesse dans des environnements à haute densité.

Les paramètres pris en considération par les spécialistes incluent des facteurs statiques, tels que la zone à couvrir et les matériaux de construction (les murs épais peuvent parfois ralentir le Wi-Fi) mais également des facteurs dynamiques, tels que le nombre de périphériques par pièce et les applications utilisées par ces appareils. A cela s’ajoute des facteurs imprévisibles qui peuvent avoir une incidence sur la couverture.

Le Wi-Fi peut-il gérer plusieurs périphériques sur le réseau ?

A mesure que leur budget diminue, un nombre croissant d’universités se tourne vers des systèmes BYOD (Bring Your Own Device) pour réduire les coûts. En effet, les étudiants ont souvent un niveau d’équipement technologique supérieur à celui que l’établissement scolaire peut mettre à leur disposition, et il est donc logique et pratique de les encourager à utiliser leurs propres outils technologiques tout en leur fournissant une infrastructure adaptée pour le faire. Pour les universités, la première étape est d’évaluer si le réseau Wi-FI peut traiter la quantité et la variété de périphériques utilisés par l’ensemble des étudiants, et être capable de naviguer entre ceux appartenant à l'Université et ceux des élèves. Le défi est de satisfaire les utilisateurs en leur fournissant une performance de façon permanente, sans créer une charge de travail supplémentaire pour le département des Services Informatiques et sans complexifier le parcours client pour les appareils appartenant aux étudiants.

Quels usages pour les périphériques ?

Force est de constater que la technologie continue de progresser et ce dans tous les aspects de notre vie quotidienne, y compris dans l'éducation pour laquelle elle joue un rôle important. Les universités explorent de nouvelles façons de capter les étudiants férus de technologie et d'améliorer leur expérience, accentuant par conséquence la pression sur le réseau de l'école. Qu'il s'agisse d'accéder à des salles de classe virtuelles, de s’assurer que les étudiants aient accès à leur emploi du temps en ligne ou puissent faire leurs devoirs via une plate-forme numérique, les universités doivent s’assurer que leur réseau puisse répondre aux exigences croissantes qui s'y rattachent.

L’une des premières mesures à prendre est de vérifier si les étudiants et enseignants subissent des temps de chargement lents ou des difficultés à se connecter à Internet, un bon indicateur que le réseau est submergé ou que l'infrastructure doit être repensée.

Le réseau est-il prêt pour les défis futurs ?

Plus qu’un réseau de qualité, les universités ont besoin d’une solution qui soit capable de s’adapter aux besoins changeants des enseignants et des élèves, un réseau prêt à affronter l’avenir, à adopter les nouvelles avancées en matière de technologie Wi-Fi et de logiciels d'éducation. Le rôle d’un bon fournisseur est de travailler en étroite collaboration avec les universités pour déterminer leurs besoins et garantir que le réseau qu'il fournit est capable de surmonter ces défis.