La plateforme de crowdlending Look&Fin lève 3 millions d'euros

La plateforme de crowdlending Look&Fin lève 3 millions d'euros La start-up, qui se focalise sur le financement des entreprises, utilisera ces fonds pour augmenter le nombre de projets proposés aux prêteurs.

Look&Fin, plateforme de crowdlending dédiée au financement des PME, vient de finaliser la première augmentation de capital de sa jeune histoire. La start-up a levé 3 millions d'euros auprès d'investisseurs privés (family offices) belges et français.

Fondée en Belgique en 2012, elle a débarqué en France fin 2015. Et pas pour faire de la figuration : "La moitié des PME financées en 2016 sont françaises et nous sommes aujourd'hui dans le top 3 des acteurs en France", assure Frédéric Lévy Morelle, président-fondateur de la plateforme. Les prêteurs, eux, sont répartis sur cinq pays : la Belgique et la France, toujours, mais aussi la Hollande, le Luxembourg ainsi que la Suisse. Ils peuvent escompter entre 5 et 12% de rendement par an. "Net de défaut, le rendement annuel moyen s'élève à 8,2%", chiffre le PDG.

Depuis 2012, Look&Fin a obtenu 15 millions d'euros de financements pour 80 PME, dont 8 millions fin 2016.

Depuis ses débuts, Look&Fin a obtenu 15 millions d'euros de financements pour 80 PME, dont 8 millions sur la seule fin 2016. "On réalise une croissance de l'ordre de 200% par an, se félicite l'entrepreneur. Notre goulot d'étranglement, c'est le nombre d'offres."

D'où l'augmentation de capital, qui doit permettre de multiplier le nombre de projets proposés aux prêteurs. "On finance en moyenne 250 000 euros par entreprise. Ces montants sont levés en 4 minutes en moyenne. Il y a un réel engouement de la part des prêteurs pour investir par le biais du crowdlending", estime Frédéric Lévy Morelle. Pour assouvir cette demande, la start-up recrutera une vingtaine de personnes dans les prochains mois qui viendront s'ajouter aux 8 collaborateurs existants. Les profils recherchés ? "Des commerciaux, pour attirer davantage de PME à la recherche de financement, et des analystes, car si notre taux de défaut est bas (inférieur à 0,8%, ndlr), c'est grâce à la bonne sélection qu'on opère", justifie le dirigeant.

Prochaine étape ? S'étendre à d'autres pays. La plateforme s'attend à lever 150 millions d'euros d'ici fin 2018.