Comparatif : bien choisir sa plateforme de crowdfunding

Comparatif : bien choisir sa plateforme de crowdfunding Pour financer son projet, le financement participatif peut s'avérer utile, mais la variété des offres et des modèles implique de savoir comment s'y prendre. Le JDN vous en livre quelques clés

Pour les entrepreneurs, le crowdfunding, qui se divise en crowdlending (prêt) et crowdequity (participation au capital), est un moyen alternatif de boucler un tour de table ou de financer un projet. Il permet aussi de diversifier ses sources de liquidité ou encore de tester le potentiel d'un projet auprès de sa communauté. Mais alors quelle plateforme choisir ? Pour vous aider, le JDN a recensé les principaux indicateurs en un tableau unique.

Comment se déroule une campagne ?

Chaque plateforme possède ses propres spécificités. Procédures de sélection, délais et coûts de financement, communauté concernée…Autant de variables afférentes au financement en crowdfunding.

  • La première étape est la phase de sélection. Celle-ci se base principalement sur le potentiel de la collecte, son impact potentiel et sa viabilité économique.
  • Vient ensuite le processus de préparation de la levée de fonds, il s'agit notamment de communiquer en amont afin de viser et de rassembler une communauté autour du projet.
  • La souscription se déroulant en un clic (ou presque), l'entreprise s'émancipe du circuit traditionnel de tour de table sans passer par l'étape de confirmation et de négociations des conditions.

Crowdequity

Qu'il se fasse en action, obligation, ou en royalties, le financement en crowdequity doit se faire auprès d'un conseiller en investissement participatif (CIF) depuis septembre 2014, un statut délivré par l'Organisme pour le registre unique des intermédiaires en assurance, banque et finance (Orias). L'autre statut qui rend possible les opérations en crowdequity est celui de prestataire de services d'investissement délivré par l'ACPR et l'Autorité des marchés financiers.

Crowdlending

De leur côté, les plateformes qui proposent des financements en prêts rémunérés sont soumises à l'obligation d'agrément délivré par l'ACPR et d'un capital minimum de 1 million d'euro.