En 2009, Thierry Morin s'accroche au parachute versé par Valeo

En pleine crise économique, l'équipementier automobile Valeo souffre terriblement. L'entreprise a perdu 207 millions d'euros en 2008 et entreprend la suppression de 1 600 emplois. Lundi 23 mars, Valeo se sépare de son PDG pour cause de "divergence stratégique." Un motif qui permet au patron sur le départ d'empocher au passage un chèque de 3,2 millions d'euros.

Aux yeux de l'opinion, des salariés et du monde politique, ce parachute doré passe mal dans le contexte difficile que traverse un secteur automobile soutenu par l'Etat. Le fonds stratégiques d'investissement, une structure publique, est même récemment entré au capital de Valéo. Mais le conseil d'administration confirme les indemnités. L'assemblée générale est désormais la seule à pouvoir s'y opposer.