Ces entreprises profitent des grèves Les jours de grèves, les Vélibs sont pris d'assaut

la station vélib de la rue lobeau, à paris.
La station Vélib de la rue Lobeau, à Paris. © Anne Thomes / Mairie de Paris

A paris, en temps normal, 50 000 Vélibs sont empruntés chaque jour. Mais les jours de grève, c'est la foire d'empoigne pour en obtenir un. JC Decaux, qui gère le système via sa filiale Velocity, observe des bonds d''utilisation d'au moins 60%. "Le record absolu d'emprunts la même journée remonte au 18 octobre 2007", indique le numéro 1 européen du mobilier urbain. Ce jour là, des centaines de milliers de personnes s'étaient mobilisées contre la réforme des régimes spéciaux, les transports publics étaient bloqués et 179 800 Vélibs avaient été empruntés. Un mois plus tard, rebelote, même revendication et même engouement pour ce mode de déplacement (174 000 emprunts). Mais le 29 janvier dernier, dernière grande grève en date, seuls 80 000 Vélibs ont été sollicités. Les recettes du Vélib sont intégralement perçues par la ville de Paris tandis que les charges d'exploitation pèsent sur JC Decaux. En 2008, la ville a perçu 28 millions d'euros grâce aux Vélibs.