Heetch se lance à Toulouse, Nantes et Strasbourg

Heetch se lance à Toulouse, Nantes et Strasbourg La plateforme de VTC française est désormais disponible dans neuf grandes villes françaises et souhaite poursuivre son expansion.

Toulouse, Nantes et Strasbourg disposent désormais d'une alternative sérieuse à Uber. La plateforme de VTC française Heetch se lance dans ces trois villes à partir du 31 août. Heetch espère fidéliser les chauffeurs et attirer les clients avec une commission de 15%, nettement plus basse que les 25% retenus par Uber sur chaque trajet. Le leader américain était jusqu'ici en situation de quasi-monopole dans ces villes, puisqu'aucun de ses gros concurrents comme Txfy et Chauffeur Privé ne s'y étaient lancés. Heetch a donc la voie plus libre que dans d'autres villes pour aller chercher des parts de marché.

Avec l'ajout de Nantes, Toulouse et Strasbourg, Heetch est désormais présent dans presque toutes les grandes villes françaises, après s'être implanté à Bordeaux et Marseille plus tôt cette année, en plus de ses marchés historiques que sont Paris, Nice, Lille et Lyon. La fin de son expansion en France ? "Nous ne sommes pas fermés à des lancements dans de plus petites villes", explique une porte-parole de Heetch au JDN. "Nous nous implantons dans des collectivités avec des centre-ville restreints et de grandes périphéries, qui correspondent à notre cible jeune qui fait des trajets entre le centre et la banlieue." Les trajets Paris-banlieue représentent par exemple 80% de l'activité de Heetch en Ile-de-France.

Ces lancements ont été permis par une levée de fonds de 16,5 millions d'euros bouclée en janvier, et qui a empêché Heetch de disparaître. Le service, qui faisait à l'origine appel à des chauffeurs non professionnels rémunérés, a été interdit par la justice en 2017, ce qui avait brutalement stoppé son développement. Heetch s'est depuis relancé en respectant les canons des VTC traditionnels. L'entreprise se prépare désormais à un tout autre challenge : un lancement à Londres, le plus gros marché d'Europe, dès que l'autorité de transport lui aura accordé sa licence d'exploitation.