Des moyens simples et objectifs pour savoir si vous êtes surmené
Vous êtes surmené et vous ne savez pas quoi faire ? Voici les conseils d'un sportif de haut niveau.
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Parfois, il est évident que l'on a besoin d'une pause, mais dans la plupart des cas on le découvre trop tard.Lorsque vous travaillez plus de 10 heures par jour et que les dimanches ne sont plus une journée de repos, le surmenage peut devenir la norme. Au demeurant, vous vous trouverez finalement face à un mur et lorsque ça arrive, cela peut prendre des jours et mêmes des semaines pour récupérer l'enthousiasme, la créativité et la motivation que vous avez perdus.
Heureusement, quelques-unes des mêmes techniques que les sportifs d'endurance utilisent pour détecter le besoin de récupération supplémentaire peuvent être utilisées lorsque vous avez besoin de recharger vos batteries.
En ce qui concerne les sportifs de haut niveau, un surentraînement chronique peut être, en fait, contraire aux objectifs d'une l'activité physique et aboutir à une diminution de l'endurance, de la puissance et de la vitesse. Parfois, plus on s'entraîne, plus on devient lent. La même chose nous arrive lorsque nous sommes surmenés. Nous ajoutons des heures pour compenser… et il semble que nous en faisons encore moins.
Alors, comment faire la différence entre le sentiment de surmenage et le surmenage ?
J'ai demandé à Jeremiah Bishop quelques techniques simples utilisable par n'importe pour éviter d'aller dans le mur. Jeremiah est coureur cycliste professionnel de montagne chez Sho-Air/Cannondale Racing. C'est la 12ème fois qu'il est membre de l'équipe nationale américaine et il est, en gros, à la course cycliste de montagne ce qu'un membre de l'équipe NBA All-Star est au basket.
Voici quelques clés pour vous assurer de rester au mieux de votre vie professionnelle
- Contrôlez votre rythme cardiaque au repos
La plupart du temps, votre rythme cardiaque sera aux alentours de quelques pulsations par minute, mais lorsque vous êtes surmené et stressé, votre organisme envoie plus d'oxygène à votre corps et à votre cerveau en augmentant votre rythme cardiaque (il se passe la même chose quand les sportifs se surentraînent et que leur corps lutte pour récupérer).
Si le matin votre rythme cardiaque est élevé, faites ce qu'il faut pour plus vous reposer ou dormir la nuit.
- Contrôlez vos émotions
Accepter d'être de meilleure humeur ne vaincra pas l'impact chimique et, dans les cas extrêmes, le seul remède c'est de faire une pause.
- Contrôlez votre poids
Le manque de nourriture et d'hydratation peuvent mettre à mal les fonctions mentales les plus élevées (c'est peut-être pour ça que lorsqu'on est surmené et stressé, on effectue d'instinct des tâches routinières et moins complexes).
Et trop manger, eh bien, on sait l'impact que ça a.
- Contrôler, euh, ce que vous produisez
Plus la couleur est claire, mieux vous êtes hydraté. L'hydratation est une bonne chose. Une hydratation correcte aide à l'absorption des nutriments et aide à augmenter les niveaux d'énergie. Si votre urine est plus sombre que d'habitude, le remède est simple : buvez beaucoup d'eau.
La solution, c'est de garder une trace de vos contrôles pendant quelques temps afin que vous sentiez ce qui pour vous est normal. Faites particulièrement attention aux weekends et aux vacances et si vous notez un changement positif spectaculaire, c'est un signe certain que vous devez changer de rythme de travail quotidien.
Ne dites pas que cela ressemble à des problèmes de sportifs de haut niveau. Nous voulons tous est au summum de notre forme, quelle que soit notre profession et à chaque fois que nous percutons un mur de charge de travail, nous sommes loin d'être au mieux de notre forme. Et ne dites pas que vous n'avez pas le temps de faire une courte pause ou de dormir un peu plus.
Vous vous devez de trouver une solution
Finalement, votre esprit et votre corps vont se trouver au pied du mur, alors pourquoi ne pas prendre soin de vous et garder ou même améliorer votre comportement selon vos priorités ?----------------------
Traduction par Sylvie Ségui, JDN.
Cette chronique traduite par le JDN a été publiée via le programme Influencers de LinkedIn, où s'expriment près de 500 leaders d'opinion. Retrouvez la version originale en anglais ici.