Je manque de temps parce que je procrastine

Evaluer son stress face à ses objectifs permet de voir s'ils sont irréalistes et donc génèrent de la procrastination.
La procrastination est liée à différents facteurs : croyance négative sur son efficacité, recherche de sensations fortes, peur du risque, besoin de reprendre le contrôle, autosabotage… Face aux tâches peu motivantes, Nina Bataille conseille de fixer un temps limité et de s'octroyer de petites récompenses, mais aussi d'y trouver un sens concret.
Pour la procrastination due à l'angoisse d'une mission d'ampleur, la solution est de se fixer des objectifs et délais intermédiaires réalistes. Il faut évaluer son niveau de stress : s'il est important, noter les moyens concrets de parvenir à ses objectifs. Si le stress ne baisse pas, les objectifs sont irréalistes et doivent être revus. 
Quand la procrastination est liée à la peur d'échouer, l'idéal est de cesser de ruminer ses erreurs pour en faire des apprentissages et se concentrer sur ce qu'il faut faire à l'avenir. 
Enfin, il faut s'entraîner à résister au quotidien aux distractions. L'idée est de définir son objectif et les distractions possibles, puis noter le plaisir plus grand ou le bénéfice à long terme si on résiste.
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