Je perds mon temps sur les écrans

L'addiction aux écrans et notifications est physiologique : le cerveau libère de la dopamine (l'hormone du plaisir) quand nous captons des informations de notre environnement et avons des interactions, réelles ou virtuelles.
Ne plus être affecté par la culture de l'immédiateté véhiculée par les technologies nécessite un travail sur soi : arrêter de tout vouloir tout de suite, apprendre à patienter, se déplacer plutôt que commander, ne pas envoyer de SMS pour savoir si un email a été reçu, cesser les emails après une certaine heure… C'est aussi préférer le téléphone à un long mail ou plusieurs, et ne plus surestimer l'effet négatif de l'ennui, qui a au contraire de grandes vertus.
Nina Bataille propose trois défis pour limiter l'usage du téléphone : passer un temps de plus en plus long (de trente minutes à une journée) sans lui ; retarder ses usages numériques de quelques minutes ; troquer son écran couleur contre un écran en noir et blanc. En bonus, trouver une activité stimulante pour remplacer les écrans.