Management : apprenez à gagner dans la durée comme Claude Onesta S'adapter à un nouvel environnement

"J'ai dû m'entourer d'un staff, ce qui était d'ailleurs une demande des joueurs."

Lorsque Claude Onesta prend la tête de l'équipe de France de handball en 2001, la tâche s'annonce rude, les Français viennent d'être sacrés champions du monde pour la deuxième fois. Difficile en outre de succéder à Daniel Costantini, élu meilleur entraîneur de tous les temps par la Fédération internationale de handball. Une prise de poste d'autant plus compliquée qu'elle s'est effectuée à une époque où le handball opérait sa mutation en délaissant l'amateurisme.

S'il n'a pas tout balayé d'un revers de la main, Claude Onesta a dû procéder à quelques ajustements pour pouvoir composer avec un environnement toujours plus exigeant. "La professionnalisation du handball ne me permettait plus de fonctionner seul, à l'instar de mon prédécesseur, explique Claude Onesta. Je me suis très vite entouré d'un staff, ce qui était d'ailleurs une demande des joueurs."

"Il ne faut pas tirer de conclusion hâtives par manque de résultats, le travail finit par payer."

Les premiers temps ont été difficiles à vivre, les résultats n'étaient pas au rendez-vous. Claude Onesta confie qu'il a fallu faire le dos rond. "Devoir composer avec le manque de résultats sans tirer de conclusions hâtives est une nécessité car, à la fin, le travail finit par payer", confesse-t-il. Un credo qui lui a permis de digérer l'élimination au second tour des Championnats d'Europe 2002 pour rebondir dès les Championnats du monde 2003, avec une médaille de bronze à la clé.