Les armes anti-OPA pullulent contre la volonté des actionnaires

Malgré l'hostilité générale des actionnaires aux défenses anti-OPA, une étude du cabinet d'avocats Herbert Smith montre que la totalité des entreprises du Cac 40 y ont recours. Les outils les plus prisés par les entreprises sont les bons Bretons instaurés en mars 2006 et les limitations des droits de vote (voir article). Face aux pressions des actionnaires, ces protections devraient cependant laisser progressivement la place à des méthodes dites "douces" : l'actionnariat salarié et les droits de vote doubles pour les actionnaires ayant deux ans d'ancienneté en particulier.  A noter qu'aux Etats-Unis, premier marché à avoir adopté les "poison pills", l'utilisation de cette arme a connu une grosse chute : 60 % des entreprises du S&P 500 en 2002, contre seulement 37 % en 2006.