Quelle est la différence entre un entrepreneur à succès en France et aux USA ? 15 ans !

Nous n'avons pas d'Entreprises de Taille Intermédiaire mais nous sommes brillants. Et surtout les mentalités sont en train de changer.

ENA, Sciences-Po, HEC, ESSEC... Les Français sont parmi les meilleurs étudiants du monde car les plus grandes écoles sont présentes sur notre territoire. Les postes hauts placés sont destinés à nos brillants étudiants au sein d’administrations prestigieuses ou de sociétés du CAC 40.

D’ailleurs dans la plupart de ces prestigieuses formations, la réussite du diplômé sera évaluée et reconnue par l’intégration de ce dernier au sein de structures de renom.
Ceci entrainant cela, les fameuses Entreprises de Taille Intermédiaire (E.T.I) si chères à nos voisins allemands font défaut sur notre sol.
En effet si les meilleurs diplômés souhaitent s’engager dans les plus prestigieuses entreprises, il paraît logique (si l’on prend comme postulat que les meilleurs salariés sont les meilleurs diplômés) que les PME auront du mal à croître pour passer le palier d’ETI et ainsi tirer l’économie vers le haut. Notamment pour chasser en meute comme le font également nos amis d'outre-Rhin.

Mais je vois une lumière dans ce tunnel…
Et si l’éloge du salariat ou plutôt l’éloge de la non-différence pour faire allusion à l’éthologue Albert Jacquard serait-elle remise en cause ?
En effet, l’on assiste depuis quelques années très récentes, à une évolution dans les envies et les objectifs des étudiants de ces grandes écoles et des français en général. Ils sont de plus en plus motivés par l'entrepreneuriat, par la création d’entreprise voire par l'intrapreneuriat pour être et devenir de vrais acteurs socio-économiques.
Les raisons sont multiples et ne seront pas détaillées ici, mais les conséquences pour notre économie sont excellentes.
Plus de compétences, plus d’opportunités de croissance, plus d’emplois et plus de chances de voir enfin le fameux Facebook ou Google français tant réclamés lors de chaque colloque, salon ou conférence par nos politiques et journalistes.

Aujourd’hui la différence entre un entrepreneur à succès aux USA et le même en France : 15 ans.
Prenez les acteurs principaux du « web » Simoncini (Meetic), Niel (Free), Granjon (Vente-Privee) et comparez les avec les Zuckerberg (Facebook) et autre Andrew Mason (Groupon) et vous comprendrez.
Mais tout ça va changer car les Français sont brillants, entreprennent et sont même de plus en plus aidés (notamment par les "anciens" du web qui ont tous créer leurs fonds d'investissement) !