Mappy joue la carte de l'intermodalité
Voyages-SNCF, Stif, Uber, BlaBlaCar, Vélib'… Le spécialiste français du calcul d'itinéraire est le premier à intégrer tous les modes de transport disponibles dans son moteur de recherche.
29% des Français font le choix de la multimodalité dans leurs trajets quotidiens en 2016, soit 8 points de plus qu'en 2014, selon une enquête de l'Observatoire des mobilités émergentes et du cabinet d'études Chronos. Une tendance qui n'a pas échappé à Mappy, qui agrège désormais toutes les options de mobilité et propose à ses utilisateurs les modes de transport les plus pertinents selon leur trajet.
"Nous avons conclu de nombreux partenariats pour offrir aujourd'hui la solution la plus exhaustive du marché"
Le nouveau comparateur de la marque tricolore est d'ores et déjà disponible sur iPhone, iPad et Android et le sera sur le Web fixe et mobile au premier trimestre 2017. Un projet qui a demandé deux années de travail aux quelques 80 salariés de l'entreprise et à une vingtaine de prestataires extérieurs : "Nous avons conclu de nombreux partenariats pour offrir aujourd'hui la solution la plus exhaustive du marché, avec les acteurs traditionnels Voyages-SNCF et le Syndicat des transports d'Île-de-France, mais aussi Uber, BlaBlaCar, Ouibus, et bientôt Autolib' et G7. Nous intégrons ainsi les transports en commun de 3 800 villes de France et même le vélo libre-service disponible dans une dizaine de communes de l'Hexagone, dont Paris avec Vélib'", explique Bruno Dachary, directeur général de Mappy. L'entreprise travaille aussi avec le professionnel du mobilier urbain, et notamment des arrêts de bus connectés, JCDecaux ainsi que le spécialiste de l'information voyageurs temps réel Kisio Digital.
"Nous sommes dans une logique de concurrence saine entre les acteurs"
Concrètement, quand l'utilisateur recherche un trajet d'un point A à un point B, Mappy lui propose le parcours le plus rapide ou le moins cher, selon la demande, et lui annonce le prix estimé et le temps de transport. "Ce sont les deux informations les plus importantes pour l'usager mais nous envisageons d'intégrer à l'avenir le bilan carbone du trajet", avance Bruno Dachary.
Avec pour objectif de coller aux nouvelles habitudes des voyageurs : "Nous devons nous adapter aux attentes de nos utilisateurs (en juin 2016 Mappy totalisait 8 millions de visiteurs uniques sur le Web fixe et 5 millions sur le mobile, audience non dédupliquée, selon Médiamétrie//Netratings, ndlr). Si l'on était resté sur le simple trajet de longue distance, nous n'aurions déjà plus autant de fidèles. Nous avons désormais une solution performante à la fois sur les trajets courts et sur les trajets longs et ce sur l'ensemble du territoire Français", précise-t-il.
"Le but est de faire en sorte que les utilisateurs n'utilisent plus que Mappy et suppriment toute autre application de mobilité"
Mappy assure aussi vouloir faire jouer la concurrence et qu'aucun partenariat ne peut être exclusif : "Nous sommes dans une logique de concurrence saine entre les acteurs. Nous discutons par exemple avec Chauffeur Privé, le principal concurrent d'Uber en France, pour les intégrer aussi", affirme le directeur général de la société fondée en 1987.
Et sur ce marché Bruno Dachary ne cache pas ses ambitions : "Nous allons continuer d'ajouter au fur et à mesure d'autres sociétés pertinentes dans la mobilité au niveau national et local. Le but est de faire en sorte que les utilisateurs n'utilisent plus que Mappy et suppriment toute autre application de mobilité."
Mappy présentera ce nouveau service au festival de la mobilité urbaine Autonomy, dont le JDN est partenaire, qui aura lieu du 7 au 9 octobre 2016 à la Grande halle de la Villette, à Paris (métro Porte de Pantin). Retrouvez ici la liste des exposants, le programme des conférences et la billetterie.