Le couple assurance-vie/contrat de capitalisation
10 investissements méconnus qui peuvent rapporter gros"On oppose très souvent assurance-vie et contrat de capitalisation alors que ce sont deux produits complémentaires", déplore Edouard Petitdidier, associé-fondateur du cabinet de conseil en gestion de patrimoine Allure-Finance. Surtout pour les très gros contrats d'assurance-vie, dont la fiscalité a été alourdie. Ensemble, ils permettent en effet de réduire le coût fiscal d'une succession.
"L'idée, expose Edouard Petitdidier, c'est de souscrire une assurance-vie, puis, à partir de 152 500 euros de capital décès, montant par bénéficiaire de l'abattement sur succession, d'ouvrir un contrat de capitalisation." Ce dernier fonctionne peu ou prou comme une assurance-vie mais, contrairement à elle, il ne se dénoue pas au moment du décès de son souscripteur et peut faire l'objet d'une donation. Si celle-ci est démembrée, les droits de donation à acquitter ne portent que sur la valeur de la nue-propriété. A noter également que seuls les versements au contrat entrent dans la base taxable de l’ISF. Ce n'est pas le cas des intérêts qu'il rapporte.
"L'idée, expose Edouard Petitdidier, c'est de souscrire une assurance-vie, puis, à partir de 152 500 euros de capital décès, montant par bénéficiaire de l'abattement sur succession, d'ouvrir un contrat de capitalisation." Ce dernier fonctionne peu ou prou comme une assurance-vie mais, contrairement à elle, il ne se dénoue pas au moment du décès de son souscripteur et peut faire l'objet d'une donation. Si celle-ci est démembrée, les droits de donation à acquitter ne portent que sur la valeur de la nue-propriété. A noter également que seuls les versements au contrat entrent dans la base taxable de l’ISF. Ce n'est pas le cas des intérêts qu'il rapporte.