Commerce responsable : voici les start-up les plus prometteuses

Commerce responsable : voici les start-up les plus prometteuses Alors que les particuliers aspirent à des modes de consommation plus durables, de nombreux acteurs de la tech se positionnent sur l'économie circulaire.

L'économie de demain sera circulaire, ou ne sera pas ! Dans sa récente étude The Shift To A Circular Economy: How Tech Is Shaping The Future Of Sustainable Retail, CBInsights s'intéresse aux nouveaux comportements des consommateurs qui, de plus en plus sensibles au caractère durable des biens qu'ils achètent, viennent bouleverser l'industrie du commerce de détail.

Ces répercussions sont perceptibles, tout particulièrement, dans l'industrie de la mode. Comme l'illustre le graphique ci-dessous, le marché mondial de la revente de vêtements pourrait atteindre une taille de 47 milliards de dollars en 2025, contre 15 milliards de dollars l'an dernier. Soit un rythme de croissance 11 fois supérieur à celui du secteur de l'habillement dans son ensemble. En tenant compte des dons et de l'achat d'habits d'occasion dans des friperies, le montant des ventes de vêtements de seconde main pourrait ainsi passer de 36 milliards de dollars l'an dernier à 77 milliards en 2025.

© CBInsigths / thredUP

Afin de répondre en direct aux besoins des consommateurs d'une part, mais aussi d'accompagner les acteurs du commerce de détail dans cette transition vers une économie circulaire d'autre part, de nombreuses start-up ont développé ces dernières années des innovations. Une effervescence qui n'a pas manqué de susciter l'intérêt des investisseurs, pleinement conscients du potentiel de croissance de ces entreprises technologiques. Pour preuve, les levées de fonds réalisées par ces dernières ont franchi le seuil de 100 milliards de dollars en 2021. Du jamais vu !

© CBInsights

Sur la base de leurs récentes augmentations de capital et de la dimension innovante et transformante de leurs solutions, CBInsights a identifié plus de 70 pépites internationales, dont quatre françaises. Opérant aussi bien en B2C qu'en B2B et C2C, elles visent souvent des objectifs différents : rapprocher les vendeurs et les acheteurs, favoriser le ré-emploi de ressources ou l'utilisation de déchets, offrir des alternatives aux matériaux polluants, réduire l'empreinte énergétique des industriels et celle liée au transport des marchandises…

Schématiquement, ces sociétés peuvent être réparties en 19 catégories principales.

 

Alors que l'industrie du commerce de détail demeure l'une des polluantes et consommatrices de ressources au monde, de nombreux pays envisagent de durcir leur législation dans le but d'accélérer la migration vers une économie plus circulaire, notamment en Europe et aux Etats-Unis. Dans ce contexte, CBInsights prévient que la technologie n'a pas fini de transformer ce secteur.