Comparatif cloud : Numergy tacle Google, Cloudwatt en embuscade

Comparatif cloud : Numergy tacle Google, Cloudwatt en embuscade Le cloud souverain confirme ses bonnes performances. Au sein du dernier classement CloudScreener / Cedexis, il passe devant Google, et se place derrière Aruba, toujours premier.

Une fois de plus, l'Italien Aruba se maintient à la première place du classement des clouds CloudScreener / Cedexis pour le JDN. Il conserve ainsi sa première place pour le quatrième mois consécutif, du fait notamment de ses excellences performances (voir le tableau ci-dessous).

Numergy consolide de son côté ses bonnes performances, ce qui lui permet de progresser de deux places au classement général, et de se positionner juste derrière Ikoula, et surtout devant Google qui chute suite à une panne. Quant à Azure, il demeure pénalisé par son taux de disponibilité, mais ce ne devrait plus être le cas le mois prochain d'après les derniers indicateurs dont nous disposons (indicateurs remontés par Cedexis).

OVH est toujours en cours d'intégration dans le classement. Il devrait y apparaître sous peu.

 
Classement général des clouds CloudScreener / Cedexis
Classement Performance / Prix Fournisseur Indice Performance / prix
Source : CloudScreener / Cedexis
1 Aruba 90
2 Numergy 84
3 ikoula 83
4 Cloudwatt 81
5 Google Compute Engine 80
6 Joyent 63
7 Rackspace 58
8 Amazon Web Services 56
9 Microsoft Azure 50


Cloud : comparatif de la performance

Ikoula tire toujours profit de ses bonnes performance sur les disques, mais aussi sur les CPU et la Ram. Numergy se classe juste derrière. Le cloud souverain enregistre des niveaux exceptionnels en matière de disque, bien au dessus de l'indice de référence. Mais ses performances en CPU, bien en dessous elles de l'indice de référence et bien inférieures à celles d'Ikoula, le relègue à la deuxième place du classement dans cette catégorie.  

Microsoft Azure et Google Cloud pénalisés par leur taux de disponibilité

Du côté de Microsoft Azure, les performances particulièrement faibles que nous avions pu observer à l'issue de décembre 2014 se redressent. Le taux de disponibilité d'Azure qui avait baisser aux alentours de 96% remonte désormais à près de 97% sur février. Suite à cette chute révélée par les indicateurs de Cedexis, des actions ont été mises en œuvre depuis par Microsoft pour optimiser la qualité de service.

Sur mars, le taux de disponibilité d'Azure devrait remonter au dessus des 99%. - ce que montre les tous dernières mesures que nous a communiquées Cedexis. "Au 1er mars, toutes les plateformes que nous monitorons sur Azure ont été mises à jours, et nous mesurons désormais un nombre plus important de régions. Ce qui au final permettra d'obtenir une vision plus proche de la réalité", ajoute-t-on chez Cedexis.

Mais Microsoft n'est pas le seul à être pénalisé par un mauvais taux de disponibilité en février. C'est également le cas de Google. Son taux de disponibilité s'établit à 96,1% sur le mois. La cause de ce mauvais indicateur : une indisponibilité complète de Google Cloud Engine d'une heure trente le 19 février. Selon Google, elle provenait d'une panne du système de routage réseau (voir la page de statut sur le site de Google Cloud Engine).

 
Classement des performances des clouds CloudScreener / Cedexis
    Réseau* Réseau* Disque** Disque** CPU** RAM**
Source : CloudScreener / Cedexis
Rang Indice Tps de réponse Tx de dispo IOPS Bande passante en Ko/s Events/s Vitesse transfert en Mo/s
1.ikoula 99 45 99,36% 6 485 170 292 130 2 325
2.Numergy 96 44 99,35% 22 845 692 571 68 2 707
2.Joyent 88 56 99,45% 5 479 173 284 49 2 133
3.Aruba 85 45 99,34% 7 063 79 860 52 2 335
4.Cloudwatt 83 44 99,34% 499 175 088 62 1 389
5.Rackspace 79 53 99,45% 1 332 187 920 261 360
6.Google Compute Engine 78 49 96,15% 1 323 73 959 80 1 849
7.Amazon Web Services 53 70 99,40% 2 721 35 857 36 196
8.Microsoft Azure 37 84 96,91% 235 34 501 67 230
Référence   60 99,30% 1 500 150 000 80 1 500

* Mesures Cedexis

** Mesures CloudScreener

Définitions :
 Temps de réponse : temps de réponse médian en millisecondes (mesuré par Cedexis pour tous les FAI depuis la France)
 Taux de disponibilité : taux de disponibilité médian en pourcentage
(mesuré par Cedexis pour tous les FAI depuis la France)
 IOPS : nombre
moyen d'opérations d'entrée-sortie par seconde (test 100% en écriture random 4Ko)
 
Bande passante : bande passante moyenne en mégaoctets par seconde (test 100% en écriture séquentielle 1Mo)
 CPU / Events/sec : nombre moyen d'événements traités par seconde (partant de 32 process lancés toutes les 60 secondes avec l'outil SysBench)
 RAM / Vitesse transfert : vitesse de transfert moyenne en mégaoctets par seconde

Précision : la bande passante sur les disques est mesurée en Ko/s, et non en Mo/s comme indiqué dans nos précédents classements. L'édition précédente du classement n'a pas été publiée pour prendre le temps de vérifier que les mauvaises performance d'Azure ne provenaient pas d'une faille méthodologique du classement. Ce n'est pas le cas.

Cloud : comparatif de prix

"Suite à la baisse des prix du trafic de 25% (en Europe) chez AWS début décembre, nous mesurons un impact sur le classement, mais léger, en particulier sur le cas d'usage 2", commente Anthony Sollinger chez CloudScreener (voir aussi le post publié par notre partenaire).

Baisses de prix chez Cloudwatt en mars...

L'édition prochaine du palmarès devrait être marquée par une montée en puissance de Cloudwatt dans la catégorie des prix. Le cloud souverain dont la reprise par Orange vient d'être officialisée vient en effet de réduire les tarifs de son trafic sortant, de 6,5 centimes à 1,4 centime par Go (sachant que le trafic est gratuit sous la barre de 2 To). Le prix de ses VM Windows baisse également ce 25 mars, avec à la clé une réduction de 13% pour les instances de taille moyenne. Cette politique vise clairement à repositionner Cloudwatt dans la course face à ses concurrents, à l'heure où les modalités de son intégration à l'offre d'Orange sont en cours de discussion. 

 
Classement des prix des clouds par types de projet
Rang Indice Prix instance "type M" Linux Prix instance "type M" Windows Prix cas client n°1 Prix cas client n°2 Prix cas client n°3
Source : CloudScreener
1.Aruba 95 40 € 40 € 120 € 493 € 369 €
2.Google Compute Engine 82 33 € 58 € 176 € 612 € 373 €
3.Cloudwatt 78 41 € 72 € 215 € 497 € 342 €
4.Numergy 72 40 € 56 € 169 € 988 € 392 €
5.ikoula 68 44 € 76 € 229 € 688 € 396 €
6.Microsoft Azure 62 51 € 82 € 246 € 747 € 428 €
7.Amazon Web Services 59 52 € 88 € 264 € 788 € 443 €
8.Joyent 38 78 € 193 € 362 € 1 171 € 648 €
9.Rackspace 36 95 € 121 € 367 € 1 375 € 778 €

Les prix et performances indiquées pour Numergy sont ceux de l'offre V1 (VMware)

 
Les types de projet
  Infrastructure cloud Type de besoin métier
Source : CloudScreener
*Petit projet Trois instances de type "moyenne" + 13 Go/mois de trafic sortant (1Mbps), OS : Windows, utilisation à 100% (730h), sans engagement de durée. Hébergement d'application métier, 30 à 50 utilisateurs, disponibilité : 99,99%
**Projet moyen Six instances de type "moyenne" + 3 instances de type "large" + 75 Go de stockage block, 2 To/mois de trafic sortant (80 Mbps), OS Linux, utilisation à 100% (730h), sans engagement de durée. Hébergement de site d'e-commerce, 300 000 à 500 000 visites par mois, disponibilité : 99,99%
***Grand projet Quatre instances de type "large" + 2 instances de type "extra larges" + 50 Go de stockage block + 250 Go/mois de trafic sortant (8Mbps), OS Linux, utilisation à 50% (365h), sans engagement de durée Hébergement d'application métier, 750 à 1 000 utilisateurs, disponibilité : 99,9%

Méthodologie : le classement CloudScreener / Cedexis / JDN est élaboré grâce à la plate-forme de supervision Performance / Prix mise au point par CloudScreener pour supporter son comparateur de clouds en ligne, et à l'infrastructure de supervision réseau de Cedexis.

Les indices de prix sur lesquels repose le classement sont calculés à partir de plusieurs indicateurs : le prix d'instances types, et de configurations cloud adaptées à trois périmètres de projet métier. Quant aux indices de performance, ils recouvrent des indicateurs de performance (IOPS, RAM, CPU...), issus du système de supervision de CloudScreener, et les indicateurs de performance réseau de Cedexis.

 Lire la méthodologie dans son intégralité: