OpenStack : une nouvelle version pour industrialiser le pilotage des containers

OpenStack : une nouvelle version pour industrialiser le pilotage des containers La fondation OpenStack livre une nouvelle version majeure de son infrastructure de cloud open source. Au programme : la capacité à piloter plus efficacement une très grande variété de workloads.

La fondation OpenStack vient de lever le voile sur une nouvelle version majeure (la 14e) de son infrastructure de cloud. Un framework qui, rappelons le, est taillé à la fois pour motoriser des clouds privés et des clouds publics.  Baptisée Newton, cette nouvelle version a notamment pour but de rendre OpenStack plus souple en matière de gestion de la haute disponibilité. "Plus de 2500 développeurs ont contribué à Newton", précise la fondation open source en vue de souligner l'ampleur du projet.

L'un des principaux apports de Newton comparé à la version précédente d'OpenStack ? La capacité à gérer des clusters de containers avec une plus grande souplesse. Dans cette optique, le service de provisioning de serveurs bare metal d'OpenStack (Ironic), l'orchestrateur de containers (Magnum), et le plugin réseau Docker (Kuryr) sont coiffés d'un système unifiant le pilotage de containers. En ligne de mire, l'objectif d'OpenStack est de livrer une infrastructure agnostique en termes de workloads, et capable de prendre en charge à la fois des machines virtuelles, des containers ou du bare metal.

Autres évolutions mises en avant par la fondation OpenStack : une meilleure gestion du dimensionnement, de la gestion d'erreur, ainsi qu'une meilleure capacité à manager une infrastructure répartie sur plusieurs zones géographiques.

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