Les serious games dynamitent la formation Les serious games en renfort des outils de formation traditionnels

Dans la famille des outils de formation, les serious games sont aujourd'hui pris au sérieux par de nombreuses entreprises. Renault, Axa, la SNCF, Société Générale, BNP Paribas, la Macif ont ainsi été amenés à les mettre en œuvre pour répondre à des besoins variés. Notamment pour former les forces commerciales à la maitrise de l'argumentaire client, ou encore sensibiliser les directeurs d'agence ou les responsables logistiques à la gestion d'équipe. 


Le serious game complète l'éventail de formations en présentiel, à distance, en e-learning et classes virtuelles

Complémentaires des autres outils de formation existants (en mode présentiel, e-learning, classes virtuelles, etc.), les serious games permettent d'optimiser le temps de présence des collaborateurs suivant la formation.  

De plus, contrairement au e-learning, l'implication de l'apprenant de la génération Y est plus intense. Ce qui s'explique tout d'abord par la représentation à l'écran du double virtuel de l'apprenant, l'avatar, auquel il a déjà pu être habitué au cours de sa vie personnelle dans le cadre des univers virtuels persistants (type Seconde Life), des jeux en ligne ou sur consoles (Wii, Xbox 360...).  

"La notion de scoring intégrée au serious game apporte un effet viral intense" (Damian Nolan - Daesign)

La compétition suscitée par le serious game qui n'existe pas (ou très peu) dans une formation e-learning classique constitue également puissant levier d'appropriation. "La notion de scoring intégrée au serious game est importante, et permet d'apporter un effet viral intense en incitant les collaborateurs à se lancer dans la course au meilleur score", analyse Damian Nolan, directeur commercial de l'éditeur de serious games Daesign.  

Aux côtés de la course au score figurent aussi la volonté de surmonter ses erreurs et la peur de l'échec, mais également la volonté de faire mieux que son voisin. Une démarche finalement assez proche de la réalité où, dans de nombreux domaines (commercial et vente en tête), la course aux primes et autres bonus reste l'un des principaux leviers de motivation.