La gestion de contenu rattrapée par le libre Les critères de choix

Depuis la fin des années 90, les solutions de gestion de contenu (Enterprise Content Management) ont vu leur éventail fonctionnel s'enrichir de briques toujours plus nombreuses, pour aujourd'hui transcender celle - historique - de GED (Gestion Electronique de Documents).

Ainsi, les solutions d'ECM actuelles, tant propriétaires qu'issues du monde Open Source, s'articulent autour de modules complémentaires en termes d'archivage légal, de gestion de la publication Web, du workflow et du portail collaboratif, voire de la lecture et reconnaissance automatique de documents (LAD/RAD).

Les critères de choix
Source : JDN Solutions
1Convertisseur natif multiformats
2Support JSR-283, XML-RPC et SOAP/REST
3Prise en charge des signatures électroniques et des DRM

Alors que les principales solutions ECM du marché sont capables de gérer une grande variété de formats de contenus texte (ODF 2.0, HTML, PDF, MS Word...), vidéo (MPEG4, AVI, QuickTime...), image (JPEG, PNG...) et audio (MP3, WAV...), toutes ne disposent pas d'un convertisseur natif de formats de contenus. Une fonctionnalité pourtant très pratique pour tout utilisateur souhaitant injecter facilement et rapidement des contenus de sources hétérogènes du système documentaire de l'entreprise vers d'autres applicatifs métiers supportant un nombre plus limité de formats.

De leur côté, les administrateurs et les développeurs pourront être à même d'apprécier la conformité des solutions d'ECM à la norme JSR-283 - une évolution de la spécification JAVA JSR-170 - permettant  l'accès à des espaces de contenu et une vue hiérarchique des données/métadonnées ainsi que plusieurs  fonctionnalités clés (versioning, import-export XML...). Mais également aux protocoles de création et d'échanges de services Web au format XML-RPC, SOAP et REST.

Afin de garantir la confidentialité des documents et d'authentifier leur expéditeur, certaines solutions assurent une prise en charge complète de la signature électronique issue de différents prestataires (Keynetics, RSA...), mais également la gestion native des droits digitaux numériques(DRM) propres à certains fichiers multimedia.