IBM entre de plain-pied dans l'ère du cloud computing

Avec CloudBurst et Smart Business, Big Blue veut couvrir les besoins en gestion d'infrastructures, optimisation de test et virtualisation en mode cloud. Il n'est pas le seul à jeter toutes ses forces dans la bataille.

Après avoir investi plusieurs centaines de millions de dollars dans la construction de centres de données spécialement dédiés au cloud computing (lire l'article du 04/08/2008), IBM passe aujourd'hui à l'offensive.  

Ses principales armes : CloudBurst et Smart Business, des nouveaux packages de services et solutions cloud. Ces derniers répondants respectivement aux besoins des entreprises en termes de stockage et de virtualisation, et des développeurs pour optimiser notamment leurs temps de développements et de tests.

Lancée le 19 juin, IBM CloudBurst réunit au sein d'une offre appliance des services de stockage et de gestion de la virtualisation, qui n'est pas sans rappeler l'offre United Computing lancée il y a une poignée de mois par CA (lire l'article du 13/03/2009 : Cloud computing : Cisco en guerre contre HP et IBM).

D'un point de vue matériel, CloudBurst repose sur un colossal châssis BladeCenter 42U rack, architecturé autour d'un serveur x 3650 M2 et du processeur quadruple-cœur Nehalem EP. Sans oublier un confortable matelas de 48 Gigaoctets de RAM.

CloudBurst repose sur un châssis BladeCenter 42U rack, architecturé autour d'un serveur x 3650 M2 et du processeur quadruple-cœur Nehalem EP

A l'instar de son compatriote CA, IBM a également opté - sans surprise - pour les logiciels de virtualisation de VMware au premier rang desquels son hyperviseur ESXi et VirtualCenter..

Côté supervision et administration de l'infrastructure, CloudBurst recourt embarque également Tivoli Provisioning Manager v7.1, Tivoli Monitoring v6.2.1 et Systems Director 6.1.1 et ToolsCenter 1.0.

Disponible depuis le 16 juin, la gamme de services cloud IBM Smart Business se scinde en plusieurs offres complémentaires. Tout d'abord IBM Smart Business Test Cloud Services, des cloud privatifs installés derrière les pare-feux client, élaborés et/ou pris en charge par IBM. Mais également IBM Smart Business Development & Test, basé sur l'environnement cloud d'IBM pour optimiser et réduire les temps de développements et de tests logiciels.

Sans compter également IBM Smart Business Desktop Cloud, des services cloud fournis par le biais des infrastructures et centres de données clients et IBM Smart Business Virtual Desktop, des services de gestion de postes de travail virtualisés (VDI).

Après l'incursion massive d'IBM dans le cloud computing, d'autres acteurs ne manqueront certainement pas de lui emboîter le pas, à l'instar d'Oracle-Sun, Amazon ou encore Microsoft. Voire de Salesforce.com ou de Google, ce dernier n'ayant pas manqué de créer récemment la surprise avec le lancement de sa solution de base de données en mode cloud Fusion Tables.