Quel ROI pour la 3D ?

Le prototype en cours de montage pour des tests vibratoires dans son hangar suisse. © Solar Impulse / Stéphane Gros

Le ROI de la solution ? "Il est difficile à calculer car, pour ce prototype, nous n'avons pas de base de comparaison. Mais pour les nervures des ailes, par exemple, dont le nombre avoisine les 200 et qui sont très différentes les unes des autres, nous avons obtenu des gains de poids de 30 à 50%. Tout n'est pas dû à la 3D mais elle a aidé à systématiser le développement des pièces", commente - très satisfait - André Borschberg.

D'ici deux mois, la conception d'un 2e avion va débuter. Le fait de tout avoir modélisé en 3D va faciliter sa conception. "Sans la 3D, nous aurions dû davantage expérimenter et faire beaucoup de modifications, sans arriver à la même qualité", complète l'entrepreneur.

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