Ce que peut gagner un Growth Hacker, un Data Analyst ou un Data Scientist

La dernière étude de salaire d'Urban Linker s'est intéressée au nouveau profil de Growth Hacker. La rémunération des métiers liés au Big Data s'est aussi affinée.

Le cabinet de recrutement spécialisé sur les métiers du digital Urban Linker vient de faire paraître sa dernière étude de salaire, contenant les rémunérations observées en 2015. Dans ce document figurent plusieurs profils récemment apparus sur le marché, et de plus en plus recherchés. C'est le cas du Growth Hacker, qui fait son entrée dans l'étude en raison de "la forte croissance de la demande".  Sa principale mission : "permettre aux start-up d’optimiser leur produit, et également leur croissance, grâce à l’utilisation de techniques innovantes, créatives et à faible coût d’investissement", résume Urban Linker.

Pas de formation type associée à ce métier, observe le cabinet de recrutement : les profils peuvent donc être autodidactes ou sortis d'écoles d'ingénieurs, de commerce ou de la fac. "Toutefois, la donnée constitue la matière qui permet à un Growth Hacker de mener sa stratégie. Aussi le goût des chiffres, les compétences analytiques, les connaissances en statistiques et en programmation, constituent-ils de vrais atouts pour exercer ce métier." 

Autres profils attirant le regard dans l'étude d'Urban Linker : ceux, liés au Big Data, de Data Analyst et de Data Scientist. Egalement récents, ils figuraient cependant déjà dans la précédente étude annuelle du cabinet. D'ailleurs "les grilles salariales proposées par les entreprises s’affinent, ce qui engendre un resserrement des fourchettes de revenu". Les rémunérations restent toutefois très hautes. "Cela s’explique mécaniquement par la rareté des profils, conjuguée à l’importance stratégique de leur travail", explique l'étude.

L'étude est effectuée sur la base du marché observé cette année en Ile-de-France, pour des postes en CDI. Urban Linker annonce avoir réalisé en tout 300 recrutements en un an.