SEO : 6 pratiques que Google n'aime plus du tout voir en 2017

Google a beaucoup évolué ces dernières années. Son algorithme s’est sophistiqué et affiné pour détecter, et fustiger certaines pratiques qui ne peuvent plus le duper

C’est sans doute sur son appréciation des liens que Google a le plus travaillé ces dernières années, mais aussi sur sa compréhension du contenu, avec les mises à jour Panda et Hummingbird notamment. Toutes ces améliorations auront sifflé la fin de la récré pour des petits malins qui pensaient avoir décelé des faiblesses de l’algorithme. Mais ils l’ont au final sous-estimé, en négligeant ce qui est le plus crucial aujourd’hui en SEO : la satisfaction de l’internaute. Exemple avec ces 6 pratiques, que le moteur n’aime pas du tout voir en 2017, et qui oublient souvent le principal : l’expérience utilisateur.

 

1- Du texte en mauvais français

 

Le contenu est roi : cela a toujours été le cas aux yeux de Google. Un contenu de très bonne qualité peut aider une page à se frayer un chemin en haut des résultats, c’est bien connu. Et c’est surtout de plus en plus vrai. Cela a commencé avec Panda, qui a sanctionné, parfois sévèrement, des contenus avec des fautes ou une syntaxe incorrecte. Plus récemment, la compréhension du langage naturel a été une priorité du moteur de Mountain View, très investi dans les travaux de machine learning et d’intelligence artificielle.

 

Google comprend mieux ce qu’il parcourt, alors gare aux textes en mauvais français ! Par exemple, les accumulations de mots-clés, plus destinée aux robots de Google qu’à un humain ne trouvent plus grâce aux yeux du moteur. Répéter 10 fois le mot clé visé dans un texte de 10 lignes (et j’exagère à peine certaines choses que l’on voir encore sur le web) : de telles accumulations ne sont pas naturelles, et vont dégrader l’expérience de l’utilisateur, qui n’accordera pas sa confiance à une telle page. Inversement, je pense que montrer à Google un texte bien écrit, au vocabulaire riche, envoie un signe très positif au lecteur... et donc à Google.



Légende : Dans ses consignes officielles, Google donne des exemples d’accumulation de mots clés qu’il n’aime pas…

 

2- Du contenu dupliqué

 

Quel est l’intérêt, pour l’internaute, d’avoir le même contenu à deux pages distinctes, qu’elles soient ou non sur le même site ? Aucun. C’est donc assez logique que le contenu dupliqué ait été dans le viseur de Google, et de son Panda. Le moteur ne pouvait de toute façon pas encourager le plagiat sans perdre sa crédibilité.

 

3- Des liens clairement échangés

 

C’est une pratique encore courante sur le web : les fameux « échanges de liens », qui se sont souvent fait connaître en même temps que le référencement auprès des blogueurs. Mais cette pratique bas de gamme est non seulement facile à détecter pour Google, mais elle manque aussi d’imagination. Et surtout, bien souvent, ces liens échangés sont posés de manière artificielle, et n’apportent rien à l’utilisateur. Les meilleurs liens sont ceux qui sont générés naturellement, par un bon contenu, et ce ne sont certainement pas ceux qui sont obtenus… en échange d’un autre lien.

 

4- Un texte dont tous les liens ne pointent que vers un seul domaine

 

Les liens restent un puissant levier de SEO, mais certains se montrent trop gourmands quand ils ont l’opportunité de bénéficier de liens pointant vers leurs sites. Des textes qui pointent plusieurs fois vers le même site, voire uniquement vers une seule et même page, cela n’a généralement pas beaucoup d’intérêt pour l’internaute, et c’est aussi peu naturel. Hors, Google n’aime pas les liens qui ne sont pas naturels, il l’a suffisamment dit, et il a pénalisé pléthore de sites qui contrevenaient à cette règle, qui figure pourtant parmi les plus connues (mais aussi, c’est vrai, parmi les moins respectée…).


 

Légende : Dans ses consignes, Google fustige aussi clairement les liens qui veulent manipuler le classement…

 

5- Une série de liens pointant vers des sites sans rapport

 

Quelle valeur Google peut accorder aux liens d’une page qui pointeraient vers un site de rachat de crédit, un site de poker, et un site de location de chalet ? Ce manque de cohérence thématique discrédite le vote, et le signal fort, qu’est censé représenter un lien. En plus, ces liens n’ont que très peu de chance d’avoir été mis pour l’internaute… Une fois de plus, c’est donc son expérience qui est négligée.

 

Pire, ces liens incohérents peuvent être listés dans les sidebars et les footers, ce qui diminue encore leur pertinence.... et leur valeur. Google a de toute façon déjà expliqué que le texte d'un footer pourra peser moins que celui qui est au centre, car le moteur est tout à fait capable de distinguer le contenu principal et ce qui l'entoure.

6- Un lien qui ne sera jamais cliqué


Définir ce qu’est un « bon lien » en SEO est difficile. Si des liens échangés ont peu de valeur, et si les liens sans cohérence ne sont pas les bienvenus, c’est aussi tout simplement parce qu’ils ne donnent pas envie de cliquer. Un lien qui est cliqué est lui clairement justifié. Alors, et si c’était ça finalement : si un bon lien était… un lien cliqué ? Il existe sans doute des exceptions, mais ce n’est finalement pas un mauvais réflexe de se demander si le lien sera cliqué… car cela voudra dire qu’il est utile à l’internaute.