Confidentiel : Melusyn lève 580 000 euros pour son logiciel dédié au cinéma

Confidentiel : Melusyn lève 580 000 euros pour son logiciel dédié au cinéma La start-up développe Setkeeper, logiciel collaboratif dévolu à l'organisation des productions de projets audiovisuels. Parmi ses références, le film Dheepan, primé à Cannes.

La start-up française Melusyn vient de boucler une première levée de fonds de 580 000 euros auprès de Capdécisif Management et de business angels des réseaux Femmes Business Angels, Paris Business Angels et Investessor. Créé en 2013 par Octave Bory-Bert, Alexandre Péron, Hugo Cordier et Chloé Oternaud et lancé commercialement fin 2014, Melusyn édite le logiciel Saas collaboratif Setkeeper. L'application web et mobile facilite l'organisation d'un tournage audiovisuel (cinéma, télévision, publicité, websérie...) en permettant aux différents acteurs de gérer le planning de préparation, les repérages, la régie, la production artistique, le casting... Les documents de production peuvent y être partagés en toute sécurité.

Setkeeper permet notamment de gérer les décors des tournages. © Melusyn

Les clients de Melusyn, parmi lesquels France Télévisions par exemple, s'acquittent d'un abonnement annuel d'environ 10 000 euros pour avoir accès aux fonctionnalités de base, puis d'un forfait pour chaque nouveau projet afin de bénéficier de fonctions plus adaptés et avancées.

En 2015, le logiciel a été utilisé dans le cadre d'une cinquantaine de projets. Parmi les références de Melusyn, le film Dheepan de Jacques Audiard ou encore les séries Versailles et Section de Recherche.

50% du CA à l'international en 2016

Les fonds levés vont permettre à la start-up, qui emploie actuellement neuf collaborateurs, de renforcer ses équipes et de déployer sa solution sur le marché européen. "Nous avons déjà des clients aux Maroc, en Belgique et au Luxembourg, mais nous allons désormais accélérer notre développement dans la zone EMEA", explique Octave Bory-Bert. La start-up a enregistré 10% de son chiffre d'affaires à l'étranger en 2015. "Nous voulons passer la barre des 50% en 2016", poursuit le cofondateur.