Les dessous techniques de Google Chrome Google Chrome : la performance au rendez-vous

Google Chrome constitue un outil de plus dans l'arsenal que Google compte offrir aux développeurs. Il intègre d'ailleurs d'ores et déjà l'ensemble des possibilités de la technologie de RIA en mode déconnecté Google Gears - qui disposait d'ailleurs depuis longtemps d'extensions pour Firefox et Internet Explorer.

gears dispose d'un moteur de base de données basé sur sqlite pour stocker
Gears dispose d'un moteur de base de données basé sur SQLite pour stocker localement les données des applications. © Google

Le choix de Google d'adosser son navigateur au moteur de rendu WebKit HTML ne constitue pas une surprise. Cette brique, issue du projet Open Source KHTML, est également le noyau retenu par Apple pour son navigateur Safari et pour l'iPhone. Quant à Google, il avait déjà fait de WebKit le socle de son propre système d'exploitation mobile (Android).

Avec ce choix, Google n'a donc pas réinventé la roue. Et c'est plutôt une bonne nouvelle pour les développeurs qui pourront baser leur chantier sur le rendu WebKit, ce qui devrait leur permettre de réaliser des sites compatibles à la fois pour Safari et Chrome.

Pour la plupart des observateurs, WebKit et son moteur JavaScript, SquirrelFish, sont également un bon choix en termes de performance.

A sa sortie, Chrome se révélait ainsi plus performant que Firefox 3 sur les tests d'exécution JavaSript. La fondation Mozilla n'a d'ailleurs pas tardé à répondre à cette attaque avec la version alpha 2 de Firefox 3.1 (sortie le 8 septembre). L'exécution de son nouveau moteur (TraceMonkey) se révèle dès lors plus rapide que V8, celui de Google Chrome (Lire les résultat du test de Brendan Eich).

Une réussite d'autant plus impressionnante que Google se paie le luxe d'intégrer une dimension multi-thread à son navigateur, dans l'optique d'adosser chaque onglet ouvert sur un processus différent et ainsi mieux gérer la stabilité de l'ensemble.