L'EBG donne les dernières tendances de l'Internet Marketing Le growth hacker

Auteur : Andrea Goulet

Le meilleur growth hacker est celui qui fait tout ce que vous n'êtes pas censé faire [Elon Musk].Tendance de l'année 2013 parmi les start-ups, le growth hacking – que vous pouvez traduire par bidouillage de croissance – est en train de s'inviter doucement, mais sûrement dans les PME et les grands groupes.

L'idée derrière cet anglicisme très 2.0 est donc de pousser la croissance d'un produit, d'un service ou d'une organisation en utilisant toutes les méthodes de croissance possibles, d'en analyser les impacts et les retombées et de s'adapter pour en relancer de nouvelles.

C'est le growth hacking qui a fait le succès de Dropbox, d'Airbnb et LinkedIn. Aucune des ces trois entreprises aujourd'hui leaders de leur domaine n'a fait appel à des publicitaires pour attirer des clients.

Le métier

Certains le présentent plus comme un état d'esprit : une soif de découverte et d'expérimentation inhérente à la culture hacker, appliquée au marketing. Le growth hacker est donc un individu malin qui présente une somme de compétences allant du code au marketing. Il sait gérer les données et y découvrir des modèles, et présenter des idées toujours plus singulières pour générer de la croissance. En bref, un individu hybride, autodidacte permanent et agile, dont le profil correspond tout à fait aux besoins des start-ups.

Les missions

Le growth hacker doit avoir une vision à long terme de l'entreprise et trouver les solutions de croissance qui la serviront le mieux. Sa mission principale est de découper la croissance de la start-up en plusieurs phases, tout en ayant plusieurs idées et possibilités de croissance à chaque étape.

Il doit identifier les canaux qui seront propices à la viralité de la start-up, quitte à s'appuyer pour cela sur un service concurrent. En effet, l'une de ses missions est évidemment de réajuster la stratégie de l'entreprise si cela est nécessaire et fonction des innovations qui peuvent faire leur apparition au fil de l'eau. Dans un second temps, son but est, au-delà de la fidélisation des utilisateurs, la mise en évidence de services pouvant être rendus payants pour pérenniser l'existence de la start-up et lui assurer des bénéfices.

Les aptitudes et les compétences

Le growth hacker doit avant tout avoir des idées novatrices qui sauront servir sa vision à long terme de l'avenir de l'entreprise, mais aussi savoir être agile et réactif pour s'adapter aux éventuels changements de marché et d'usages qui peuvent survenir.

Pour cela, il doit connaître et s'approprier les usages et canaux de communication des publics cibles de la start-up.

La formation

Les growth hackers sont souvent issus de formations dédiées à la communication ou au marketing et ont appris à sortir des sentiers battus, à penser out-of-the-box, à actualiser sans arrêt leurs connaissances en matière de diffusion de l'information.